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Hirak : Quatre ONG de droits humains appellent les détenus à suspendre leur grève de la faim

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Les familles des détenus du Hirak participant à la marche du 8 juillet 2018 à Casablanca / Ph. AIC PRESS
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Les présidents de quatre associations de défense des droits humains au Maroc ont tenu, mardi, une réunion d’urgence pour débattre des dernières nouveautés relatives au dossier du Hirak du Rif. Il s'agit notamment les condamnations confirmées vendredi dernier par la cour d’appel de Casablanca, ou encore la grève de la faim observée par les détenus depuis.

Ainsi, l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (ONDH), l’Association marocaine des droits humains (AMDH), le Forum vérité et justice (FVJ), ainsi que la Ligue marocaine de défense des droits de l’Homme (LMDDH) ont formulé une déclaration commune, où ils appellent notamment Nasser Zefzafi et Mohamed El Haki à se découdre les lèvres et à revenir sur leur décision de grève de la faim ouverte, par protection à leur droit à la vie.

Par ailleurs, les présidents des quatre associations appellent les acteurs gouvernementaux concernés et les institutions nationales compétentes dans le dossier à intervenir d’urgence pour trouver une solution politique à la situation des détenus. Ils invitent également les acteurs de la société civile à se mobiliser autour d’une initiative humanitaire en faveur des militants condamnés de 1 à 20 de réclusion, et qui sera, selon lesdites ONG, annoncée bientôt.

Cet appel est diffusé au lendemain de déclarations du député Omar Balafrej (Parti socialiste unifié), faisant état de manœuvres de certains parlementaires qui entravent l’examen d’un mécanisme juridique permettant l’amnistie générale des militants du Hirak et des manifestants détenus suite à une contestation sociale.

Omar Balafrej dénonce ainsi «une autocensure» mettant à la mal la possibilité de débattre du projet de loi proposé dans ce sens en commission, indiquant qu’«au lieu de trouver à chaque fois un prétexte pour retarder l’échéance, les groupes parlementaires opposés à l’amnistie de ces détenus doivent explicitement exprimer leur refus». Il affirme également son intention de formuler une requête écrite au Parlement pour l’examen du texte.

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