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Le dernier moine de Tibhirine : L’image forte du voyage papal au Maroc

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Le Pape François en compagnie du père Jean Pierre Shcumacher qui vit, depuis 2000, dans le monastère Notre Dame de l’Atlas. / Ph.DR
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C'est l'une des images les plus poignantes de la visite du Pape François au Maroc. Celle où l'on voit le souverain pontife se lever et baiser la main du père Jean-Pierre Schumacher, dernier survivant du massacre de Tibéhirine.

Après la cérémonie qui a eu lieu à la Cathédrale Saint Pierre de Rabat, le moine qui vit reclus dans le monastère de Notre Dame de l'Atlas à Midelt, a confié à l'Agence France-Presse (AFP) que «c'est très important, ça reste un souvenir».

Jean Pierre Shcumacher vit, depuis 2000, dans le monastère Notre Dame de l’Atlas, sur les hauteurs de Midelt, à trois heures de route de Fès, dans le Haut Atlas. L’histoire de l’Abbaye de Notre-Dame est une histoire assez douloureuse. Car, bien avant sa mutation au Maroc, l’abbaye a vu le jour en Algérie, à l’époque coloniale.

Fondée en 1938 à Draa-Esmar, anciennement Lodi (Algérie), l’Abbaye Notre-Dame de l’Atlas a été témoin d’une attaque des plus sordides. Alors que l’Algérie est en pleine guerre civile, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines de Notre-Dame seront séquestrés et assassinés.

Suite à cette tragédie, le Père Amédée Noto et le Père Jean-Pierre Schumacher, deux des survivants, se rendront au monastère de Fès, où le prieuré Notre-Dame de l’Atlas est transféré le 2 juin 1996. Quatre ans plus tard, en 2000, ils s’installeront définitivement à Midelt.

De nos jours, huit moines y habitent et mènent une vie caractérisée par la simplicité et la recherche d’un équilibre entre les formes traditionnelles de la prière monastique. Les moines réalisent des prières communes sept fois par jour, des prières personnelles et religieuses et des lectures et méditations personnelles des textes sacrés.

Article modifié le 01/04/2019 à 13h54

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