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Rabat : Un atelier pour changer les mesures au profit des enfants privés de liberté

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Cette rencontre a réuni les juges des mineurs des tribunaux de première instance et de cours d’appel de Marrakech, Casablanca, Fès, Tanger, Mohammedia et Rabat et Salé. / DR
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La Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus (FMVI) a organisé, jeudi 28 mars à Rabat, un atelier national sur le changement de mesures au profit des enfants privés de liberté. Cet atelier intervient dans le cadre du projet «Himaya, pour un meilleur accès des enfants à la justice», avec le soutien technique de l’UNICEF et le co-financement de l’Union européenne, indiquent les trois entités dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

«Le but de cette rencontre est de renforcer l’approche du recours aux mesures alternatives à la détention pour les enfants en conflit avec la loi. Un changement qui nécessite la coopération de toutes les parties prenantes aussi bien celles qui décident des mesures à prendre (juges des mineurs et procureurs) que celles qui gèrent les lieux de privation de liberté et préparent les enfants à la sortie des Centre pénitentiaires au niveau de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire, des centres de protection de l’enfance relevant du ministère de la jeunesse et des sports et les centres d’accompagnement post carcéral de la FMVI», indique la même source.

Cette rencontre a réuni les juges des mineurs des tribunaux de première instance et de cours d’appel de Marrakech, Casablanca, Fès, Tanger, Mohammedia et de Rabat et Salé. «Ses travaux soutiendront la dynamique des acteurs de la justice sur le terrain pour améliorer concrètement la situation des enfants et leur prise en charge et d’assurer que la privation d’un enfant de sa liberté soit toujours une décision prise en dernier ressort en l’absence de toute autre alternative», souligne-t-on également.

Le projet Himaya participe à améliorer la prise en charge des enfants en contact avec la loi dont plus de 20 000 enfants en conflit avec la loi par an, plus de 7 000 enfants victimes de violence, plus de 2 000 enfants dans les processus de la kafala, plus de 1 000 enfants dans les centres de protection de l’enfance et une moyenne de 100 000 enfants concernes par une procédure civile.

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