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Breve

Parlement : Le compromis sur l’enseignement devrait conduire à une session extraordinaire

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Saâd-Eddine El Othmani, chef du gouvernement / DR
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A l'approche de l'échéance du 12 avril, une session extraordinaire du Parlement est encore possible. Bien qu’il soit fragile, le «compromis» arraché hier soir sur le projet de loi-cadre portant sur l’enseignement, à l’occasion de la réunion du bureau de la Chambre des représentants, pourrait conduire le chef du gouvernement de mettre un terme aux vacances des députés.

Un ordre qui pourrait intervenir jeudi 28 mars à l’occasion de la réunion du conseil de gouvernement. Six composantes de la majorité se sont déjà prononcées, le 6 mars dernier, en faveur de ce point.

Le «compromis» porte notamment sur la langue d’enseignement des matières scientifiques, le recrutement par contrat et la gratuité de l’école publique. La semaine dernière, Saâd-Eddine El Othmani a en effet réitéré sa détermination à défendre la «gratuité» de l’enseignement.

«Le forcing exercées par certaines parties a permis une telle solution. L’affaire a dépassé les députés et ce sont les formations politiques qui se sont emparées du dossier pour faire face à toutes réticences et objections», nous confie une source ayant requis l'anonymat.

Pour rappel, le projet de loi-cadre n°51-17 relatif au système de l’éducation, de la formation professionnelle a été adopté au conseil des ministres du 20 août 2018. Depuis son approbation par la Commission de la Culture, Education et Communication à la Chambre des représentants a accusé du retard. Une sous-commission a même été créée en vue de dépasser les divergences ouvertes entre les partis.

Outre le projet de loi-cadre sur l’enseignement, l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne pourrait être inscrit à l’ordre du jour de la session extraordinaire.

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