Après le scandale des documents administratifs du ministère de l’Energie, retrouvés chez un vendeur de pépites à Salé, voilà que le ministère de la Justice est lui aussi secoué par une autre affaire de fuite.
Ainsi, une information judiciaire a été ouverte par le ministère de la Justice dans l’affaire de la publication, sur les réseaux sociaux, des épreuves du concours des commissaires judiciaires qui s’est déroulé dimanche dernier. Les sujets de ce concours ont été publiés quelques heures avant que les candidats n’accèdent aux centres des examens.
Dans un premier temps, le département de Mohamed Aujjar a essayé de démentir la fuite desdites épreuves, affirmant que ses investigations ont montré qu’il s’agissait d’une triche et non pas d’une fuite. «45 minutes après le début du concours, un candidat du centre de Marrakech a publié, sur la page d’un réseau social, le contenu du concours», a-t-il précisé.
Mais selon le quotidien Assabah, cité par Le 360, «le ministère de la Justice tente de couvrir les vrais instigateurs de cette fuite, car l’heure indiquée sur les pages Facebook où a été publié le sujet d’examen est antérieure à celle du début du concours». Mardi, l’auteur du post sur Facebook, un fonctionnaire à Marrakech, a été convoqué au ministère de la Justice pour vérifier s’il était impliqué ou non dans cette affaire de fuite.
Cette semaine aussi, des documents confidentiels du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable ont été découverts à Salé chez un vendeur de pépites. Ce dernier a été convoqué et entendu par la police judiciaire de la capitale et une enquête interne a été ouverte par le département d’Aziz Rebbah pour déterminer les responsabilités de cette fuite.