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Sahara : L’«ami du Polisario» Ricardo Sánchez Serra persiste et signe

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Ricardo Sánchez Serra, fondateur et président du Conseil péruvien d’amitié avec le Polisario (COPESA). / Ph. DR
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Décidemment, le fondateur et président du Conseil péruvien d’amitié avec le Polisario (COPESA), Ricardo Sánchez Serra ne compte pas rester les bras croisés devant ses détracteurs.

Mercredi 27 février, date anniversaire de l’autoproclamation de la pseudo «RASD», il a choisi le journal péruvien La Razon pour répondre à ceux qui critiquent son changement de position. Rappelez-vous, la semaine dernière, ce journaliste, analyste et l’un des fervents défenseurs du Polisario en Amérique Latine a revu ses positions, appelant le Front à accepter le plan d’autonomie proposé par le Maroc au Sahara.

Ricardo Sánchez Serra a souligné le caractère «irréaliste» de la thèse séparatiste, insistant sur la pertinence de la proposition marocaine. «Que reste-t-il encore à faire ? Accélérer la recherche d’une solution politique au conflit sur la base du processus politique de l’ONU, dans le cadre duquel l’initiative d’autonomie marocaine jouit de l’appréciation des pays influents du Conseil de sécurité et d’une grande partie de la communauté internationale», a-t-il écrit.

L’analyste politique revient sur l’essoufflement de la thèse séparatiste promue par le Polisario, en évoquant l’effilochement des soutiens traditionnels de la cause séparatiste comme le Venezuela de Maduro, la chute du régime libyen, fort soutien politique et financier, et les problèmes institutionnels de l’Algérie, son appui principal. Il revient aussi sur les tensions dans les camps. 

«44 années se sont écoulées depuis le début du conflit. Il est idiot et naïf de penser que le Maroc abandonnera un jour le territoire du Sahara. Aucune autre cause ne fait l’unanimité et le consensus de toute la société marocaine comme ce qu’on désigne au Maroc "la question nationale".»

Ricardo Sánchez Serra

L’occasion aussi de rappeler que le retour du Maroc à l’Union africaine a assuré au royaume la neutralité de l’UA dans ce conflit. «Cela serait un péché – que Dieu ne pardonnerait pas – de tromper les gens avec un faux triomphalisme étant donné que la vérité, c’est qu’aucune bataille n’est gagnée, sur aucun front, ni politique, ni diplomatique», conclut le président du COPESA.

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