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Union africaine : La pression du Maroc inquiète le Front Polisario

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Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario. / Ph. DR
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Il y a deux semaines, une réunion de l’Union africaine aurait été le théâtre d’un nouveau bras de fer entre le Maroc et le Front Polisario.

Depuis lundi, les médias du mouvement séparatiste relayent l’information selon laquelle le royaume aurait tenté d’éjecter les partisans de Brahim Ghali de la Conférence internationale sur la sécurité des aliments à Addis-Abeba. Une rencontre qui s’est tenue les 12 et 13 février dernier, au siège de l’UA à Addis-Abeba, conjointement organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

«Le Maroc a de nouveau échoué à interdire la délégation sahraouie à prendre part à la rencontre», écrit le média pro-Polisario Futuro Sahara. Celui-ci rapporte que «la Commission de l’UA a indiqué de son côté que les 55 pays de l’organisation panafricaine ont le droit de prendre part à cette rencontre».

Le Polisario aurait, selon son agence de presse, «appelé le Maroc à mettre fin à ce genre de comportements destinés à saboter la vision de l’UA pour développer des partenariats avec différentes parties».

Une occasion pour le front séparatiste de rappeler sa «qualité de membre» de l’Union africaine et évoquer son «droit de prendre part à toutes les rencontres et les congrès de l’union».

Seulement, la réaction du Polisario et de ses médias n’est qu’un moyen d’exprimer la frustration du mouvement, après ses défaites successives en Europe et aux Etats-Unis.

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