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La marque française Décathlon, au cœur d’une polémique après la publication, sur sa vitrine en ligne, d’un nouveau produit destiné aux femmes voilées, s’est expliqué sur Twitter.
Lundi, la page officielle de la marque a répondu à la porte-parole du parti Les Républicains, Lydia Guirous, à l’origine de la polémique sur Twitter et qui l’avait accusée de «renier les valeurs de notre civilisation sur l’autel du marché et du marketing communautaire».
«Rassurez-vous, nous ne renions aucune de nos valeurs», lui répond Décathlon qui assure avoir «toujours tout fait pour rendre la pratique du sport plus accessible, partout dans le monde». «Ce hijab était un besoin de certaines pratiquantes de course à pied, et nous répondons donc à ce besoin sportif», poursuit Décathlon.
«Ce qui est indigne, c’est de faire de tels amalgames qui ont pour seul effet de véhiculer un message de haine. De notre côté, nous préférons nous concentrer sur le fait de rendre le sport accessible à toutes les femmes, quelles que soient leur religion ou leur culture (…) En proposant ce produit, nous répondons simplement à la demande de nombreuses sportives portant le hijab et souhaitant bénéficier d’un produit adapté à leur pratique sportive. Nous avons la même démarche pour tous nos produits.»
Evoquant une «raison plus sportive que financière», la marque, également présente au Maroc, a expliqué que son «objectif premier est de rendre le sport plus accessible». «Nous avons choisi Hijab car c’est le terme le plus approprié, qui sera recherché par les clientes intéressées par ce produit», ajoute le groupe en réponse aux questions posées par des internautes.
Nous avons choisi Hijab car c'est le terme le plus approprié, qui sera recherché par les clientes intéressées par ce produit. Rien de plus.
— Decathlon (@Decathlon) 25 février 2019
Yann
«L’erreur a été la publication prématurée de la fiche produit alors que le stock n’est pas encore disponible. En revanche, ce produit sera bien disponible dans quelques semaines», assure Décathlon, qui évoque une disponibilité à «partir de mi-mars».
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