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L'affaire de l'étudiant sahraoui fait polémique au sein du Parlement espagnol

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Hussein Amaadour, l'étudiant sahraoui extradé vers le Maroc par l'Espagne jeudi 17 janvier. / Ph. DR
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Le Parti populaire, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et Ciudadanos ont refusé, lundi 28 janvier, la demande de comparution déposée par les formations politiques Unidos Podemos et Compromís afin que le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s’explique au Parlement sur l’expulsion de l’étudiant Hussein Ben Bachir Ben Brahim Amaadour, indique l’agence Europa Press.

Bachir Brahim a été arrêté aux Iles Canaries, où il est arrivé à bord d’une embarcation, avant d’être expulsé six jours plus tard vers le Maroc et d’être incarcéré pour avoir mené des «activités politiques illégales», ont indiqué les porte-parole respectifs de Unidos Podemos et Compromís, Marcelo Expósito et Joan Baldoví. Ce dernier a critiqué le fait que les autorités espagnoles agissent de manière «hypocrite» en termes de refuge et d’asile, en fonction de la «géographie», soulignant que des permis de séjour sont accordés à des Vénézuéliens alors que certains activistes du Sahara ne bénéficient pas du même traitement.

Contrairement aux déclarations avancées par les deux formations politiques espagnoles, l'étudiant sahraoui est soupçonné de complicité dans le meurtre de l’étudiant amazigh Omar Khaleq, alias Izem, assassiné le 23 janvier 2016 lors d’un affrontement entre étudiants sahraouis et amazighs près de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Marrakech.

Pour rappel, Hussein Ben Bachir Ben Brahim Amaadour a été remis aux autorités marocaines jeudi 17 janvier suite à son extradition de l’Espagne où il aurait déposé une demande d’asile. 

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