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Grand Angle

Maroc Telecom n’est pas au mieux de sa forme

Maroc Telecom a publié hier les chiffres de ses activités pour les neufs premiers mois de l’année, des chiffres décevants puisque l’opérateur historique a vu son chiffre d’affaire baissé de 4.3%. Même si 80% du chiffre d’affaire de l’opérateur est effectué au Maroc, le groupe peut dire merci à ses filiales africaines, qui sauvent les meubles, une fois encore.

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Premier constat des chiffres publiés hier : le chiffre d’affaire du groupe est en baisse de 4.3% au troisième trimestre 2011 par rapport à la même période de l’année dernière. Il affiche actuellement 7.8 milliards de dirhams contre 8.2 milliards de dirhams au troisième trimestre 2010.

Depuis le début de l’année, cette tendance baissière est la même. Le chiffre d’affaire du groupe a baissé de 3.4% pour atteindre près de 19 milliards de dirhams pour les neuf premiers mois de 2011.

La concurrence fait rage

Cette baisse s’explique, tout d’abord, par une intensification de la concurrence de la part des autres opérateurs téléphoniques marocains, principalement sur l’activité des mobiles. Conséquence : Maroc Télécom doit s’aligner en baissant ses prix, le chiffre d’affaire de l’activité mobile de Maroc Telecom a donc reculé de 3%. Une baisse de prix qui attire néanmoins, de plus en plus de clients, permettant ainsi de limiter les pots cassés. A fin septembre 2011, le groupe possède près de 17 millions de clients, un chiffre en hausse de 1.4% par rapport à 2010.

L’autre raison qui fait baisser le chiffre d’affaire du groupe provient des activités du téléphone fixe et internet qui décrochent. Pour les trois premiers trimestres de cette année, cette activité est en repli de 11.4% pour se fixer à 5.6 milliards de dirhams. Les clients utilisent beaucoup plus leur portable que le téléphone fixe de la maison.

Les points forts

Une nouvelle fois, ce sont les quatre filiales africaines du groupe qui sauvent les meubles, c'est-à-dire Mauritel (Mauritanie), Onatel (Burkina Faso), Gabon Telecom et Sotelma (Mali).

Cependant, dans son édition d'aujourd'hui, l’Economiste souligne que «deux de ces filiales contribuent effectivement à la hausse du chiffre d’affaire de l’opérateur sur le continent. Il s’agit de Mauritel et de Sotelma».

Sotelma affiche une hausse de 34.5% à fin septembre. Elle apporte 1.5 milliards de dirhams de revenus à l’opérateur historique.

Concernant Mauritel, la filiale a généré un chiffre d'affaires net de 895 millions de dirhams, en progression de 8,2%.

Par contre les deux autres filiales enregistrent des chiffres en baisse, et ce pour le troisième trimestre consécutif. Onatel affiche un chiffre d’affaires de 1.2 milliards de dirhams, en recul de 4.9% et Gabon Telecom, 746 millions de dirhams, en baisse de 6.2%.

bipage
Auteur : baker67
Date : le 13 novembre 2011 à 18h42
Le gros probleme de maroc telecom c est le bipage...cela represente 80% des appels au Maroc et surtout devore toute la bande passante....
gaspillage
Auteur : georges
Date : le 12 novembre 2011 à 10h09

Le telephone mobile et les nouveaux appareils sont comme des jouets , on depenses pour se dire ,
coulchi mzian , labesse, cet argent au lieu de gaver les operateurs serait mieux utilisé à se nourrir , ou bien
à se cultiver !
esperons que la mode du t'es ou ? passera et les operateurs devront bien s'acomoder de la regulation.
Comparé au Canada , tout est trop cher , l'été inutilisable,
conversations hachées et internet endormi , on prend des abonnes , les tuyaux restent trop petits , mais le flouz rentre quand meme , donc copie à revoir !
bye
y a rien à comprendre
Auteur : momo12369
Date : le 11 novembre 2011 à 18h58
et si la gratuité des communications vers les fixes et mobiles depuis le fixe comme en France arrive au Maroc, ils vont mettre la clef sous la porte? comment les entreprises françaises arrivent à faire du chiffe avec ça?
A méditer
Un constat logique
Auteur : berhoc
Date : le 11 novembre 2011 à 15h03
Je ne suis pas étonné vu les offres des concurrents. Ce qui arrive en ce moment à Maroc Telecom est déjà arrivé à France Telecom à l'ère de la libéralisation des télécoms vers la fin des années 90.
Ils ont intérêt de jouer sur les tarifs mais aussi sur la qualité de service. Le problème aussi est que les salariés de Maroc Telecom agissent toujours comme des fonctionnaires d'état alors que le dimension commerciale ne leur dit pas grand chose.
Dernière modification le 11/11/2011 15:14
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