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Espagne : Un tiers des femmes djihadistes interpellées seraient Marocaines

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Photo d'illustration. / Ph. DR
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«Près de 35% des femmes sur lesquelles des recherches ont été menées au cours de la dernière décennie pour des faits de radicalisation en Espagne sont de nationalité marocaine.» C’est l’une des conclusions d’une étude intitulée «Profils et signes de radicalisation des femmes radicalisées par des organisations djihadistes en Espagne», élaborée par les deux criminologues Ariadna Trespaderne et David Garriga.

Ces 21 femmes avaient entre 19 et 25 ans. Elles étaient pour la plupart célibataires et de deuxième ou troisième génération d’immigrés à Ceuta et Melilla, explique l’étude citée par le site d’information Ceuta al dia. Dans le détail, 60,9% sont de nationalité espagnole et 34,8% disposent de la nationalité marocaine. De plus, 56,5% d’entre elles sont nées en Espagne et 39,1% au Maroc.

Plus de la moitié d’entre elles – 65,2% plus précisément – étaient résidentes en Espagne. A cet égard, les deux experts en djihadisme estiment que les données relevées dans les deux enclaves sont «très pertinentes», bien que les principales «zones d’intérêt» soit la Catalogne, la commune de Valence et l’Andalousie.

En conclusion à leur étude, qui abordait également les signes et l’évolution du processus de radicalisation, les deux criminologues indiquent qu’il «est vital de détecter les femmes submergées dans un processus de radicalisation, mais également celles chargées de recruter d’autres personnes». Ils soulignent également l’importance de «créer des mécanismes de préventions efficaces pour prévenir les futures radicalisation». 

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