El Othmani met en garde le PJD contre «la défaite psychologique»

Saâd-Eddine El Othmani a animé, samedi soir à Salé, un meeting organisé par le secrétariat provincial de son parti. Une tribune que le secrétaire général a saisie pour rassurer une base de plus en plus préoccupée par des signaux sur la baisse de popularité du PJD face à son rival néanmoins allié au gouvernement le RNI.

«Il y a des parties qui nous combattent depuis 2011, diffusant des rumeurs et des mensonges afin d’entacher la réputation du parti et porter atteinte à sa crédibilité auprès de l’opinion publique», a-t-il déclaré selon le site officiel de la Lampe.

Et d’enchainer en remettant en question la majorité de ce qui se publie sur le PJD, affirmant que «80% sont des mensonges, des distorsions des faits ou des interprétations tendancieuses qui exploitant les moyens de la technologie moderne pour diffuser des informations incorrectes».

El Othmani en psychiatre             

Le secrétaire général s’est dit, par ailleurs, convaincu qu’au final son parti sortira gagnant. «Toutes ces calomnies seront brisées sur la réalité des faits et des données correctes», ajoute la même source.

Face à ces «campagnes», El Othmani a invité les membres du PJD à «s'attaquer aux tentatives remettant en question l'expérience du parti en matière de gestion» des affaires locales et nationales et «de défendre le parti avec acharnement et de faire preuve de la plus grande vigilance en vue de faire face à tout ce qui se fomente» contre la Lampe.

Le chef du gouvernement a essayé de redonner le moral à ses militants, mettant en garde contre le danger de succomber à «la défaite psychologique» à force de publication de «toutes ces rumeurs». El Othmani a invité ses «frères» et «sœurs» à «reprendre confiance» en les capacités du parti. Et de leur rappeler que le PJD «préside le gouvernement et les conseils des grandes villes ; il est la première force politique à la Chambre des représentants».

Le jeudi 29 novembre dans son allocution devant les membres du gouvernement, il s’est dit «étonné face à ceux qui s'interrogent sur le manque d'emploi en dépit des investissements», relevant que «la récolte ne se fait pas juste après les précipitations, mais qu'il faut du suivi, du travail et des soins».