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Procès Iamrachen : «Une erreur judicaire flagrante» pour Amnesty International

Publié
El Mortada Iamrachen. / Ph. DR
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L’ONGI Amnesty International a réagi à la condamnation en appel à cinq ans de prison ferme à l’encontre d’El Mortada Iamrachen. Elle estime que cette peine «constitue un autre coup terrible pour la liberté d’expression au Maroc et une erreur judiciaire flagrante».

Dans ce sens, l’ONGI rappelle que le militant avant été maintenu à l’isolement pendant 11 mois, «ce qui constitue une violation de l’interdiction d’infliger des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements». Et d’ajouter que «le fait qu’il va passer des années en prison pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions est abominable».

«Au lieu d'emprisonner El Mortada Iamrachen dans des conditions inhumaines, les autorités marocaines doivent le libérer et faire en sorte que son plaidoyer de culpabilité soit annulé», martèle Amnesty International, pour qui cette condamnation «est l’exemple le plus récent de la manière dont les autorités marocaines ont redoublé leur répression de la dissidence en poursuivant et en intimidant les manifestants du mouvement du Hirak».

Poursuivi pour «apologie au terrorisme», El Mortada Iamrachen a été condamné en appel, hier, à cinq ans de prison ferme. L’information, relayée aussitôt sur les réseaux sociaux, a été confirmée à Yabiladi par l’épouse du détenu. Ainsi, le tribunal de Salé confirme le verdict rendu en première instance il y a un an à l’encontre de l’activiste, connu pour ses prises de position favorables au Hirak du Rif.

L’année dernière, El Mortada Iamrachen s’était dit «blessé par l’accusation d’atteinte à la sécurité de l’Etat», qui n’a finalement pas été retenue contre lui. Il clamait également son innocence, espérant obtenir sa liberté après le procès en appel.

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