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Grand Angle

Algérie : Youssoufi salue l’initiative royale et se rappelle de la médiation avec Brahimi

Abderrahman Youssoufi, l’une des rares voix politiques respectées au Maroc et au Maghreb, salue la main tendue du roi Mohammed VI à l’Algérie. 

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Abderahman Youssoufi et Lakhdar Brahimi / Archive - DR
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L’appel du roi Mohammed VI adressé à l’Algérie pour l’ouverture d’un dialogue continue de soulever des réactions bienveillantes. La dernière en date est signée Abderrahman Youssoufi.

Dans une lettre publiée par la chaîne Medi1TV, l’ancien Premier ministre (1998-2002) a couvert d’éloges l’initiative royale annoncée à l’occasion de la commémoration du 43e anniversaire de la Marche verte, le 6 novembre dernier.

«C’est une position sincère, sans surenchère et qui n’est animée que par le souci de regarder en face nos problèmes suspendues en vue de trouver des solutions efficaces.»

Abderrahman Youssoufi

L’ex leader de l’USFP affirme que la proposition royale doit mener «Marocains et Algériens à une victoire collective contre les obstructions qui retardent le droit de nos peuples au développement, à la complémentarité et à la coopération ainsi que leur droit à être un espace de sécurité et d’innovation et contribution positive».

Youssoufi se rappelle des efforts de son ami Lakhdar Brahimi

Dans sa lettre, Abderrahman Youssoufi n’a pas oublié de citer Lakhdar Brahimi, se remémorant les regrets de l’Algérien exprimés à Rabat au sujet de l’échec de leur génération à réaliser le rêve de l’intégration maghrébine.

L’ancien Premier ministre fait ainsi référence à la présence de son ami à la conférence, tenue le 30 octobre 2015 à Rabat, lors de la cérémonie de commémoration du cinquantenaire de l’enlèvement et l’assassinat de l’opposant Mehdi Ben Barka, organisée par Abderrahman Youssoufi. Une participation qui avait soulevé un vent d’optimisme pour une nouvelle médiation menée par les deux figures historiques du Maghreb. Une médiation qui était censée conduire à une normalisation des relations entre les deux pays voisins.

En décembre 2015, le président Abdelaziz Bouteflika avait d’ailleurs accordé une audience à Ibrahimi. Un mois auparavant, l’ancien secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, avait déclaré que «l’escalade n’est ni dans l’intérêt du Maroc ni de l’Algérie». Il avait  notamment appelé à un «réexamen» de la position de son pays sur la question du Sahara occidental. Des signes qui avaient suscité des espoirs mais qui n’ont finalement jamais aboutis. 

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