Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a annoncé la mise en service, jeudi, d’un centre d’appel mettant à disposition des numéros verts dédiés aux Marocains du monde.
Lors d’un point de presse organisé à Rabat, le chef de la diplomatie marocaine a indiqué que «ces numéros couvrent 80% des pays pour le moment, plus un numéro pour le reste du monde». «Cela nous permet d’uniformiser les procédures et d’instaurer une transparence puisque les Marocains du monde peuvent désormais poser leurs questions de 8h à 20h, avec sept langues à partir d’aujourd’hui», nous confie-t-il.
En plus des opérateurs et de l’équipe de back office, «il y a aussi trois anciens consuls qui assistent le centre d’appel, évaluent et interviennent sur les requêtes particulières», ajoute Nasser Bourita.
Uniformisation et transparence
Pour sa part, Mohamed Basri, ambassadeur, directeur des services consulaires et sociaux au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, nous précise que «ce centre d’appel est lancé après plusieurs sessions de formation des téléopérateurs. L’équipe de back office va les accompagner et les encadrer».
«Le travail du nouveau centre d’appel se base sur le guide consulaire. Ce dernier se veut évolutif pour qu’on puisse le mettre à jour et l’actualiser en fonction des situations qui vont se poser et des demandes de prestations qui vont émaner de nos Marocains résidant à l’étranger.»
Le directeur des affaires consulaires précise également qu’il y a «des numéros verts dédiés à chaque pays plus un numéro mis à la disposition de nos compatriotes qui sont dans d’autres pays». Il signale enfin que le coût d’appel «est pris en charge par le ministère».
Une source diplomatique précise également qu’il y aura un suivi de prestation. «Désormais, un Marocain qui dépose un dossier a le droit de suivre, dès 48h, l’avancement de sa requête», confie-t-elle. «Cela instaure une interaction transparente et moins de contacts en tête-à-tête avec les fonctionnaires des consulats et plus de normalisation.»