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Tir de la Marine royale sur un Go Fast : Sept personnes bientôt jugées à Tétouan

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Deux citoyens espagnols et cinq marocains seront jugés bientôt dans la ville de Tétouan après avoir été inculpé de «constitution de bande criminelle» et «traite d’êtres humains» au lendemain du drame ayant couté la vie à Hayat Belqassem.

Selon l’agence EFE, qui cite des sources bien informées, les sept suspects seraient impliqués dans l'incident de mardi dernier, suite auquel trois personnes ont été blessées alors qu’une autre, Hayat, a perdu la vie après avoir été touchée par des balles tirées par une patrouille de la Marine royale. Celle-ci visait une barque de type «Go Fast» qui se trouvait dans les eaux territoriales du Maroc, le pilote ayant refusé de s’arrêter.

Six de ces détenus, y compris le pilote de l’embarcation présenté en tant que J.M.D et citoyen espagnol, ont été présentés au juge d'instruction de la Cour d'appel de Tétouan vendredi dernier. Ce dernier avait ordonné leur détention dans l'attente d'un examen détaillé, tandis que le septième suspect a été placé samedi en détention.

Si cinq suspects doivent répondre à des chefs d’accusation comme «la constitution des gangs criminels actifs régulièrement dans l'organisation de la migration illégale avec l'utilisation du transport motorisé» ou encore «la traite des êtres humains ayant entrainé la mort d'une personne et trois blessés», les deux autres sont accusés de «complicité» ou encore de «participation» à ces crimes.»

Une enquête est en cours pour clarifier les circonstances du drame, notamment pour comprendre «la façon dont plusieurs éléments (de la Marine royale, ndlr) ont tiré, quelles armes ont été utilisées ou encore l’identité de celui ayant donné l'ordre de tirer (sur l’embarcation, ndlr)», conclut EFE.

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