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Melilla : Le président de la ville ne veut plus des «élèves marocains»

Publié
Image d'illustration./Ph.DR
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ll y a six mois, de président de l’enclave proposait la construction d’une école pour accueillir les quelques 200 élèves marocains qui n’avaient pas accès à l’éducation nationale et gratuite pour tous à Melilla. Toutefois, le président Juan José Imbroda, semble ne plus être du même avis et considère que les élèves doivent être scolarisés «dans leur pays», en l’occurrence au Maroc, rapporte le site local El Faro de Melilla.

Le président qui enchaîne les sorties médiatiques, que lui même qualifient de «politiquement incorrect», estime qu’il est «absurde d’admettre que les enfants sans documentation accèdent aux centres publics de Melilla». De plus, la ville «éduque les siens, et les milliers d’autres qui ont été envoyés par le Maroc», martèle-t-il faisant référence aux mineurs étrangers non accompagnés.

Par ailleurs, le président a menacé de «déposer les plaintes», car, selon lui «des crimes tels que l’intrusion ou le détournement de fonds auraient pu être commis, en enrôlant des mineurs qui ne sont pas enregistrés dans la ville». 

Pour rappel, depuis le mois de septembre dernier, quelques 200 élèves nés à Melilla mais installés en dehors de l’enclave traversent chaque jour la frontière de Mariguari, sans pouvoir assister à leurs cours. Le calvaire et l’injustice que subissent ces 200 élèves a été mis a nu grâce à un reportage du réalisateur anglais Ian McDonald. Ils ont finalement pu rejoindre les bancs de l’école cette année, après la mobilisation des associations locales, qui en ont référé au ministère espagnol de l’Education Nationale.

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