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Breve

RSF exhorte la justice marocaine à rendre son jugement dans les procès de deux journalistes

Publié
Ali Anouzla, journaliste et rédacteur en chef de Lakome2. / Ph. Antony Drugeon
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Se référant aux multiples reports des procès de deux journalistes marocains, l’ONG Reporters Sans Frontières «exhorte la justice marocaine à respecter l’article 120 de la constitution qui dispose que toute personne a droit à un jugement rendu dans un délai raisonnable».

Elle évoque notamment le cas du journaliste et rédacteur en chef du site d’information Lakome2, Ali Anouzla, qui se présente le 4 octobre prochain à la neuvième audience de son procès. Poursuivi depuis 2013, il est accusé «d’apologie du terrorisme», «d’incitation à commettre des actes terroristes» et «d’appui matériel». Des accusations pour lesquelles il risque jusqu’à 30 ans de prison.

Le deuxième procès est celui de Maati Monjib ainsi que six autres journalistes poursuivis depuis 2015 pour «atteinte à la sécurité de l’Etat» et «financement étrangers illégaux».  

Dans ce sens, l’ONG estime que «la lenteur excessive de la justice à l’encontre de ces journalistes constitue une pression psychologique supplémentaire». Et qu’il est temps que «la justice rende son verdict dans ces procès et reconnaisse l’innocence de ces journalistes».

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