Le dinar algérien a perdu près de 50% de sa valeur depuis quatre ans. Sur les raisons de cette chute vertigineuse, Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, a sa petite idée.
Alors qu’il animait une conférence à Tebessa, ce proche d’Abdelaziz Bouteflika attribue la faiblesse de la monnaie algérienne à l’effondrement des cours du pétrole sur le marché mondial, indique un média local. Mais il enchaîne avec une comparaison des devises de deux autres pays voisins.
Dans ses divagations, il a attribué la «bonne santé» du dirham marocain et du dinar tunisien à «la drogue, le tourisme et le terrorisme». Et d’ajouter que «quand un terroriste arrive dans un pays, il ramène avec lui des dollars ou des euros, ce qui renforce la monnaie locale».