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Pays-Bas : Le concours de caricatures du prophète Mohammed n’aura pas lieu

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Le chef du Parti pour la liberté (PVV), Geert Wilders, est à l'origine d'un concours de caricatures du prophète Mohammed. / Ph. DR
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Le concours de caricatures du prophète Mohammed prévu en novembre aux Pays-Bas n’aura finalement pas lieu, rapporte Ouest-France. C’est le chef du Parti pour la liberté (PVV), Geert Wilders, l’organisateur de ce concours, qui a finalement décidé de l’annuler, évoquant une «violence islamique» face à cette initiative.

Dans un communiqué daté du jeudi 30 août, le très controversé député anti-migrants et islamophobe a affirmé avoir pris cette décision «afin d’éviter tout risque de victimes de la violence islamique». Au même moment, un jeune homme de 26 ans comparaissait devant un tribunal néerlandais, accusé d’avoir proféré des menaces contre l’homme politique «à des fins terroristes, d’avoir planifié un meurtre et d’incitation à la révolte», précise le ministère public néerlandais.

Par ailleurs, l’imam d’Amsterdam, Yassin Elforkani, s’est attiré les foudres de la communauté musulmane. Ce dernier avait appelé les musulmans à protéger Wilders, arguant que «la liberté d’expression est très importante pour les musulmans. Nous ne pouvons pas approuver cela, même pas en tant que société néerlandaise. Le prophète Mohammed est saint dans l’islam, mais cela ne va pas avant tout». Et d’ajouter qu’«une âme, la vie de Wilders, est plus importante qu’un dessin insultant. S’il s’avère que Wilders a vraiment besoin d’une protection supplémentaire par la suite, alors nous devons la lui offrir».  

Geert Wilders avait également affirmé que la compétition n’a pas pour but de «provoquer ou d’insulter, mais de défendre la liberté d’expression». Des arguments rejetés par le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, qui a qualifié le concours d’«irrespectueux» et de «provocateur», appelant à respecter la liberté de conscience et d’opinion.  

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