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Grand Angle

Qui du Maroc ou de l’Algérie abritera la conférence sur la migration africaine ?

La course au leadership continental que se livrent le Maroc et l’Algérie revient sur le devant de la scène africaine. Les deux voisins s’intéressent tout particulièrement au «Parlement africain de la société civile» dont le siège est basé à Lomé au Togo. Explications.

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Qui du Maroc ou de l’Algérie organisera la 2e conférence internationale du «Parlement africain de la société civile (PASOCI)» sur la migration prévue fin 2018 ? La Guinée avait accueilli la première édition en décembre 2017. Cette année, les deux pays maghrébins mènent depuis plusieurs semaines, une course pour arracher l’organisation de l’événement.

Rabat compte, pour l’instant, sur l’appui du secrétaire général de l’ONG, le Togolais Koffi Fiagbedou. La «réunion se tiendra à Rabat au Maroc du 18 au 22 décembre 2018 et regroupera toute la société civile africaine dans un même creuset et pas seulement les ONG ayant le statut ECOSOC des Nations unies. Le thème choisi pour cette deuxième édition à Rabat est ‘Migration et Développement’ et sera dédiée à Feu Mohammed V, Libérateur et Père fondateur de l’OUA», a-t-il annoncé, hier, dans une interview accordée à la publication en ligne Malijet.

L’Algérie entre en scène

Si le Maroc a désormais l’appui du secrétaire général du PASOCI, l’Algérie a pu rallier à sa cause le Guinéen, Yves Magloire. Celui-ci fut l’organisateur à Conakry de la 1ere conférence de l’ONG sur le même sujet. Il ne cache pas, d’ailleurs, sa préférence pour le voisin de l’Est. 

«L’Algérie est l’un des pays qui a le plus d’expérience sur le mouvement migratoire. C’est pourquoi le Parlement africain de la société civile a eu confiance pour désigner l’Algérie pour abriter la deuxième édition», avait souligné Yves Magloire, lors d'une cérémonie organisée à Conakry, indique l’agence APS dans une dépêche datant du 31 juillet

«La Guinée, a passé le témoin à l'Algérie par le canal de l'ancien représentant-pays du Parlement africain de la société civile, Yves Magloire», ajoute la même source. Cet évènement permettrait à l’Algérie de redorer son image auprès des Africains, notamment après les expulsions massives de migrants subsahariens.

La partie marocaine a montré un intérêt particulier pour accueillir cette deuxième rencontre du PASOCI. «C’est logique, sachant que le roi Mohammed VI a été désigné, en janvier 2017, par ses pairs de l’Union africaine Leader de la migration», explique à Yabiladi une source autorisée.

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