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Sahara occidental : Le Polisario et le Botswana renforcent leurs liens diplomatiques

Publié
Brahim Ghali et le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, en juin 2018 à Gaborone. / Ph. DR
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Le Front Polisario poursuit sa stratégie de renforcement des liens diplomatiques avec ses soutiens en Afrique. Lundi à Addis-Abeba, son «ambassadeur» en Ethiopie, Lamine Baali, et l’ambassadrice du Botswana, Mmamosadinyana Molefe ont signé un accord pour l’établissement d’ambassades des deux côtés.

Un accord qui fait suite au déplacement, en juin dernier, du secrétaire général du Front, Brahim Ghali, indique l’«agence de presse» du front séparatiste.

«Conformément aux traités et conventions internationaux (…), les deux parties décident d’établir des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs», indique le texte de l’accord signé.

Dans une déclaration accordée à l’organe d’information et de communication du front, l’ambassadrice du Botswana a affirmé que cette décision «s’inscrit dans le cadre des efforts de [son] pays pour soutenir le peuple sahraoui», ajoutant que l’accord complète un «long processus de relations bilatérales entre les deux parties». L’occasion aussi pour Lamine Baali de saluer l’engagement du Botswana «dans l’ensemble des rendez-vous internationaux», notamment à l’Union africaine et à l’ONU, en faveur de son mouvement.

Pour rappel, Botswana reconnaît la pseudo «RASD» depuis le 14 mai 1980, deux ans avant l’adhésion du front séparatiste à l’Organisation de l’unité africaine. Le Botswana est également un membre clé de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), dont les pays membres soutiennent le Front depuis plusieurs années.

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