Menu

Breve

Italie : Une maire décrète des quotas de migrants dans les écoles maternelles

Publié
La maire de Monfalcone, Anna Cisint, a décrété des quotas de migrants dans les écoles maternelles de sa ville. / DR
Temps de lecture: 1'

Le durcissement de la politique migratoire italienne est d’ores et déjà palpable. La maire de Monfalcone (nord de l’Italie), Anna Cisint, a signé une convention avec deux écoles maternelles publiques pour fixer un plafond à l’admission des enfants d’origine étrangère, indique Marianne.

Prétextant une réduction des effectifs et une volonté d’éviter le phénomène des «classes ghettos», l’édile a décrété que les élèves migrants ne devront désormais pas représenter plus de 45% du total des effectifs scolaires en maternelle. Conséquence : une soixantaine enfants seront exclus du système scolaire à partir de la rentrée prochaine – 76, précise l’hebdomadaire italien L’Espresso.

Si la classe politique italienne ne s’est pas particulièrement émue de cette décision, les syndicats et quelques élus locaux démocrates sont toutefois montés au créneau. De son côté, Anna Cisint se défend en invoquant la souscription d’accords parallèles avec les écoles des communes voisines afin d’insérer ces enfants en maternelle. Des bus seront affrétés aux frais de l’administration locale pour les emmener chaque jour à l’école.

Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, n’a pas tardé à féliciter Anna Maria Cisint pour cette «décision courageuse qui permet finalement d’introduire un plafond à la présence des petits écoliers d’origine étrangère dans le circuit scolaire».

Anna Cisint est maire de Monfalcone depuis novembre 2016, rappelle L’Espresso. Au cours de sa campagne électorale, elle avait fait de l’immigration un thème récurrent, dans une ville qui compte moins de 30 000 habitants et dont 20% de la population est étrangère. Les Bengalis sont la première communauté étrangère de la ville.  

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com