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Grand Angle

Bénin : L’ONU réunit des experts pour examiner les implications de l’adhésion marocaine à la CÉDÉAO

La présidence de la Commission de la CÉDÉAO n’a pas encore communiqué sur l’étude qu’elle a commandée, portant sur les implications d’une éventuelle adhésion du Maroc. Un vide que l’ONU s’est proposé de combler en organisant une réunion au niveau des experts consacrée à cette question.

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Le siège de la CÉDÉAO à Abuja au Nigéria. / DR
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L’ONU accorde un intérêt particulier à la demande marocaine d’adhérer à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO). Le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a organisé, les 25 et 26 juin à Cotonou, une réunion au niveau des experts destinée à examiner les conséquences d’une éventuelle intégration du Maroc à l’organisation ouest-africaine.

La requête de la Tunisie et la réadmission de la Mauritanie, qui avait claqué la porte de la CÉDÉAO en 2000, ont également été à l’ordre du jour lors de cette rencontre dans la capitale économique béninoise.

Durant deux jours, les participants ont été appelés à identifier et à débattre des défis majeurs de l’élargissement de la CÉDÉAO, aussi bien pour ses membres fondateurs que pour les pays requérants.

Peu de chances que la requête marocaine soit examinée au sommet du 31 juillet à Lomé

La réunion devrait être sanctionnée par l’adoption d’une série de recommandations qui pourrait être soumise à l’appréciation de la présidence de la Commission de la CÉDÉAO.

L’instance, présidée par l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, avait lancé en février dernier un appel d’intérêt aux centres d’études de la région en vue de rédiger un rapport sur les implications de la demande d’adhésion du Maroc. Quatre mois après son lancement, les résultats dudit appel n’ont pas encore été rendus publics.

Par ailleurs et compte tenu de ce retard et de l’opposition bouillonnante du Nigéria à l’intégration du Maroc à la CÉDÉAO, il paraît improbable que cette question soit inscrite à l’agenda de la prochaine Conférence des chefs d’Etat, annoncée le 31 juillet à Lomé.

Sauf changement dans le programme, le sommet sera consacré à l’élection d’un nouveau président de l’organisation et à la résolution de la crise politique au Togo. Sans doute la requête marocaine sera-t-elle plaidée, en coulisses, par le président Ali Bongo, à l’occasion du sommet conjoint CÉDÉAO-CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), prévu également le 31 juillet dans la capitale togolaise.

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