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Grand Angle

Union africaine et Sahara : Moussa Faki convaincra-t-il le Maroc ?

A trois semaines du début du 31e sommet de l’Union africaine, Moussa Faki a commencé ses consultations sur l’opérationnalisation de la résolution 653, adoptée en juillet 2017. Le diplomate tchadien est arrivé au Maroc. Il devrait ensuite se rendre dans les camps de Tindouf.

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Moussa Faki à son arrivée à Rabat, mardi 5 juin 2018, accompagné par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. / Ph. Twitter Moussa Faki
Temps de lecture: 2'

Le président de la Commission de l’Union africaine est arrivé, hier à Rabat, pour une «visite officielle de deux jours». A sa descente d’avion, il a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Il a ensuite été convié à un iftar offert par le roi Mohammed VI.

En principe, les choses sérieuses commencent aujourd’hui pour le diplomate tchadien. Sur son compte Twitter, il a d’ailleurs annoncé qu’il se rendait au Maroc pour initier des «consultations de haut niveau», dont notamment «une réunion avec SM le roi Mohammed VI».

Ce déplacement est inscrit à l’agenda de Moussa Faki depuis la clôture du 30e sommet de l’UA, en janvier dernier à Addis-Abeba. Le président de la Commission de l’Union avait en effet été mandaté par la Conférence des chefs d’Etats pour rédiger un «rapport détaillé» sur l’opérationnalisation de la décision 653, prise lors du sommet tenu les 3 et 4 juillet 2017 dans la capitale éthiopienne.

Le Maroc acceptera-t-il d’accorder un rôle à l’Union africaine ?

La résolution invitait le responsable africain à remettre aux présidents, en janvier dernier, les propositions portant essentiellement sur «les mesures et initiatives» qu’il «prendra, seul ou en partenariat avec les Nations unies, sur la question du Sahara occidental». Seulement, faute de consensus lors du 30e sommet, la présentation des suggestions a été reportée à la réunion de Nouakchott. 

Le rapport en question est considéré comme «la feuille de route» de l’organisation continentale pour le règlement de la question du Sahara occidental, sur la base de consultations avec le Maroc et le Polisario. Après Rabat, le diplomate tchadien devrait d’ailleurs se rendre dans les camps de Tindouf dans les prochains jours. Le Front attend ce déplacement depuis des mois.

Reste à savoir si le royaume se laissera convaincre par les arguments présentés par Moussa Faki afin d’accepter d’accorder un certain rôle à l’UA. Le Maroc a toujours insisté sur le leadership exclusif des Nations unies dans le processus de paix. La dernière résolution du Conseil de sécurité (2414), votée le 27 avril, a réaffirmé ce choix malgré les tentatives de l’Algérie, du Polisario et de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, de dévier de cette voie.

bedji
Date : le 07 juin 2018 à 08h26
Je ne comprends pas bien. J'ai toujours pensé que pour toute chose sérieuse il fallait 1 capitaine et 2 seul. Quel est ce capitaine, l onu ou l oua? Au mieux les 2 vont dans la même direction mais dans ce cas pourquoi en avoir 2? Au pire il y aura des couacs entre l onu et l oua. Tout ça montre l amatrurisme désespérant de ces institutions qui n ont jamais résolu un conflit de façon durable.
Checkpoint1
Date : le 06 juin 2018 à 22h07
Encore une visite superflue avec son lot de gesticulation et de discours creux. Mr Faki à l’instar de ses prédécesseurs passera un séjour aux frais de la princesse. Un tourisme diplomatique dans toute sa splendeur ! Faut-il rappeler à ce Monsieur que c’est à cause de l’UA et de ses inepties que nous sommes dans ce pétrin. Et que cette même UA continue à perdurer dans l’erreur et la malveillance vis-à-vis du Maroc et son intégrité territoriale. Mais bon peu importe. Nous savons tous que la solution se trouve à New York entre les mains des cinq membres permanents du CS loin, bien loin, de l'Afrique et de son union.
safranlxyxy
Date : le 06 juin 2018 à 18h02
convaincre le Maroc de quoi.? - de renoncer à sa souveraineté ? - de renoncer à son intégrité territoriale ? - de faire cadeau à l'algérie de nos provinces du sud ? -d'abandonner les marocains séquestrés à Tindouf ? il doit plutôt aller convaincre les dirigeants algériens d'arrêter de rêver d'un accès à l'atlantique sur le dos du l'état et du peuple marocain. d'arrêter de croire que les révolutions marxistes, léninistes ,guévaristes bolchéviques n'ont plus cours depuis longtemps. et que les derniers révolutionnaires ( les farcs en Colombie et l'eta en Espagne) ont rendu les armes et se sont auto dissous.
FATEM95
Date : le 06 juin 2018 à 16h50
Les "territoires libérés" c'est comme le conte de Cendrillon comme je l'ai toujours dit, un conte que Ghali raconte aux camps pour les endormir. Mais le charme a duré jusqu'à minuit et puis plus rien, plus de territoire libérés, le carrosse est redevenu citrouille et les chevaux de petites souris, dure dure la réalité. Plus sérieusement la meilleure des initiative que pourraient prendre l'UA et M. Faki avec, c'est de rester les plus éloignés possible de l'affaire. Ou alors il y a mieux, virer la république imaginaire de l'UA pour avoir un semblant de crédibilité après la bêtise du fantasque Edem Kodjo voilà maintenant plus de 30 ans. Sinon l'hospitalité marocaine est légendaire une bonne Harira, une bonne Chabakia et au revoir Monsieur. Fin de non recevoir.
Citation
"charmeur de serpent" à écrit:
Après Rabat, je m'attendais à ce que Moussa Faki se rendrait à Tifariti et Bir Lahlou pour rencontrer Brahim Ghali puisque la république polisarienne est reconnue par l'UA. Mais, je me suis rendu compte que les polisariens ont l'habitude de rencontrer les représentants de l'UA à Tindouf, en Algérie. Donc, l'Algérie n'est pas juste un pays voisin et cette histoire des territoires libérés n'est que du pipeau.
imtiyaz
Date : le 06 juin 2018 à 16h36
. Du moins, il a gagné des bons plats qu'il jamais goutté de sa vie. .
moss_26176
Date : le 06 juin 2018 à 16h19
L'UA était à la base une organisation girouette, dirigée par Kaddafi et l'Algérie avec leurs pétrodollars. Si les noirs africains veulent en faire une vraie organisation, il faudrait commencer par mettre les choses à plat, et dégager cette entité crée de toute pièce, et considéré le Polisario comme des séparatistes et non un pays à part entière qui ridiculise le sérieux de l'UA. On sait très bien que dans les année 70 l'idéologie primait sur tout, même sur la réalité du terrain.
axis7
Date : le 06 juin 2018 à 15h58
Il est desoeuvré ce type.
charmeur de serpent
Date : le 06 juin 2018 à 15h44
Après Rabat, je m'attendais à ce que Moussa Faki se rendrait à Tifariti et Bir Lahlou pour rencontrer Brahim Ghali puisque la république polisarienne est reconnue par l'UA. Mais, je me suis rendu compte que les polisariens ont l'habitude de rencontrer les représentants de l'UA à Tindouf, en Algérie. Donc, l'Algérie n'est pas juste un pays voisin et cette histoire des territoires libérés n'est que du pipeau.
Dernière modification le 07/06/2018 08:26
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