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Grand Angle

Campagne de boycott : Premier appel au sein du RNI à la démission d'Akhannouch

Un mois après le lancement de la campagne de boycott, un membre du RNI a osé réclamer le départ d'Aziz Akhannouch de la présidence du parti. 

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Aziz Akhannouch, SG du RNI / DR
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Rachid Sassi est un militant du RNI peu connu du grand public. A deux reprises, il était candidat malheureux à la présidence du parti d'abord contre Salaheddine Mezouar en janvier 2010 et ensuite contre Aziz Akhannouch en octobre 2016. Ce sont en effet ses seuls faits d'armes au niveau du parti.

Néanmoins, la campagne de boycott visant trois produits de groupes industriels dont Afriquia, appartenant à Akhannouch, semble avoir réveillé la combativité de Sassi. Dans une lettre publiée dimanche sur son compte Facebook, il s'est prononcé ouvertement pour le départ de l'actuel président du RNI.

Il explique même qu'une éventuelle démission permettrait d'éviter «tout amalgame entre le titre de responsable de sociétés commerciales et celui de président du Rassemblement national des indépendants».

Une initiative personnelle ou les prémices d'un mouvement de redressement comme en 2009 ?

«En sa qualité de président du parti, Aziz Akhannouch doit prendre la décision adéquate, courageuse et raisonnable pour la défense des intérêts du pays et l'intérêt du parti. Il prône une «démission en attendant que les choses s'éclaircissent et le retour de la confiance».

Sassi a par ailleurs demandé aux membres du bureau politique de son parti «d'avoir le courage et la sagesse d'aborder cette question avec sincérité dans un bref délai, par respect au peuple marocain». La dernière réunion de cette instance du RNI remonte au 4 avril.

Reste à savoir si cette sortie de Rachid Sassi n’est qu’une initiative personnelle, et du coup sans lendemain comme ses candidatures contre Mezouar et Akhannouch. À moins qu’elle joue le rôle de ballon d’essai pour une campagne élargie et structurée ?

En janvier 2010, Mustapha Mansouri avait été évincé, sans ménagement, de la présidence de la Colombe à l'issue d'un mouvement dit de redressement lancé depuis plusieurs moi. Le chef de file était Salaheddine Mezouar alors ministre des Finances au sein du gouvernement Abbas El Fassi. 

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