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Grand Angle

PAM : Des voix mettent en garde contre l’élection d’un nouveau secrétaire général fantoche

Au PAM, les opposants au projet d’Ilyas El Omari de «partir pour mieux rester» se font entendre, mettant en garde contre l’élection d’un secrétaire général fantoche qui soit otage d’un certain courant. Il proposent une consultation élargie.

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Ilyas El Omari / Ph. DR.
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A cinq jours de la session extraordinaire du conseil national du PAM, Hassan Benaddi plaide pour la désignation d’une «commission consultative», au côté de la présidence du conseil national, pour diriger du Tracteur.

Le premier secrétaire du parti, d’août 2007 à février 2009, propose que son instance soit «ouverte aux fondateurs qui souhaitent assumer la responsabilité». Sa principale mission est de «préparer le congrès extraordinaire dans un délai raisonnable». Entre temps, elle doit s’engager dans «une révision totale des structures régionales du parti», souligne-t-il.

Ainsi, Hassan Benaddi affiche clairement son ambition de se débarrasser de toutes les figures placées par Ilyas El Omari au lendemain du congrès de février 2012, ayant connu l’«élection» de Mustapha Bakkoury secrétaire général du PAM alors qu’il n’était même pas membre du parti. Un processus qui s’est accentué depuis le départ de ce dernier en 2016.

Torpiller le projet d’Ilyas de partir pour mieux rester

«Créer un nouveau PAM, comme ambitionne Benaddi et d’autres, ne peut se réaliser sans une mise à l’écart des proches du président du conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma des commandes d’importantes organisations du parti qu’ils contrôlent depuis six ans», affirme une source au Tracteur contactée par Yabiladi.

«C’est le véritable défi à relever pour l’ensemble des PAMistes. Dans le cas contraire, nous aurions un secrétaire général fantoche», avertit-elle. De son côté, Ali Belhaj, un des fondateurs du PAM, met en garde contre «la précipitation» dans l’élection d’un successeur à El Omari. Pour lui, «c’est une autre manœuvre de mettre main basse» sur la formation.

Sur la même longueur donde que Hassan Benaddi, il appelle à «prendre du temps» pour une large «consultation» avec ceux ayant contribué dans la création de cette formation.

Ali Belhaj estime que toute déviation au processus de la consultation conduirait à l’«élection» d’un «secrétaire général otage d’un certain courant et marionnettes entre les mains du secrétaire général démissionnaire».

Ces deux sorties interviennent en réaction à la volonté d’El Omari de confier le parti à un jeune qui soit membre fondateur du Mouvement de tous les démocrates.

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