Emmanuel Macron n’a pas assisté au rassemblement en hommage à Brahim Bouarram, tenu ce mardi en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Mais sur Twitter, le président français a rendu hommage au Marocain mort noyé dans la Seine, le 1e mai 1995.
Dans son message, Emmanuel Macron indique en effet que cette mort est «l’exemple tragique de ce à quoi conduisent le racisme et son cortège de violences et haines». Il y a 23 ans, Brahim Bouarram a été jeté du pont du Carrousel par des militant FN qui revenaient d’un défilé du 1e mai, organisé par l’extrême droite. Aujourd’hui, le président français promet de combattre «sans cesse la lèpre raciste, quelles que soient sa forme et ses cibles».
23 ans après, la mort de Brahim Bouarram reste encore et toujours l'exemple tragique de ce à quoi conduisent le racisme et son cortège de violences et de haines. Nous n'oublierons pas et combattrons sans cesse la lèpre raciste, quelles que soient sa forme et ses cibles.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 1, 2018
Plus tôt dans la journée, une gerbe de fleurs a été déposée aux pieds de la plaque commémorative de Brahim Bouarram au pont du Carroussel. L’occasion a été notamment pour l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) de réitérer son rejet des politiques xénophobes, notamment l’article 5 de la loi «Asile-immigration».