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Un collectif de soutien au Hirak de Jerada compte saisir le gouvernement

Publié
Conférence de lancement du collectif de soutien au Hirak de Jerada / Ph. AMDH
Temps de lecture: 1'

Le 22 décembre 2017, les deux frères Jadouane et Houcine trouvent la mort dans une galerie clandestine de charbon à Jerada. Quatre mois après le déclenchement d’un mouvement de contestation pacifique dans la ville minière, des partis politiques de la gauche non-gouvernementale, d’associations et de syndicats lancent ce vendredi à Rabat un Collectif de soutien au Hirak. 

Le collectif compte adresser une lettre au chef du gouvernement portant sur les événements de Jerada, a souligné Nabila Mounib. Les deux députés que comptent le PSU à la Chambre des représentants ont déjà demandé la comparution du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftite, devant la commission de l’Intérieur en vue d’examiner le sujet.

Mais qu'en est-il de l’impact de l’annonce de la création de ce collectif sur les manifestants de Jerada ? «La confiance est presque rompue entre les habitants de Jerada et les partis et les syndicats», constate une source associative dans la ville.

«De nombreuses forces, formations politiques et syndicats ont une responsabilité dans la marginalisation de Jerada en signant en 1998 la fermeture des mines et en défendant les promesses du gouvernement lors de la réunion du 10 février à Oujda.»

Alors que les «forces démocratique» tenaient un point de presse à Rabat, des milliers de manifestants à Jerada organisaient un sit-in à Hassi Belal, le lieu où un troisième mineur a trouvé la mort le 1er février.

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