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La réplique d’un navire de guerre français trouve refuge à Fnideq

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Les quelques 350 gabiers, qui rejoignent l’équipage à tour de rôle, ont dû faire face à de rudes conditions météorologiques. DR
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La frégate Hermione, réplique de l’ancien bateau de guerre utilisé par l’armée française durant la fin du XVIIIe siècle, a quitté la ville de Rochefort (sud-ouest) le 21 février pour longer les côtés atlantiques et rejoindre la mer Méditerranée.

Après plus de deux semaines de navigation, les quelques 350 gabiers, qui rejoignent l’équipage à tour de rôle, ont dû faire face à de rudes conditions météorologiques.

«Depuis dimanche dernier, nous affrontons des creux de plus de 4 à 8 mètres et des vents jusqu’à 50 nœuds (90 km/h), avec une houle de travers. À plusieurs reprises, j'ai dû mobiliser sur le pont l’ensemble des 78 membres de l’équipage pour manœuvrer le gréement et les voiles en toute sécurité», a déclaré Yann Cariou, commandant de l’Hermione.

Comme le montre un reportage de France 3, c’est dans ces conditions et sous la tempête que le navire s’est faufilé par le détroit du Gibraltar. Une fois arrivé sur place, le commandant a décidé de mettre à l’abri la frégate dans la baie de Fnideq.

La deuxième escale est prévue ce vendredi 9 mars à Tanger, avant de se diriger vers Barcelone, Sète, Toulon, La Ciotat, Marseille, Port-Vendres, Bastia, Portimão (Portugal), Pasaia (Espagne) et Bordeaux, avant de regagner Rochefort le 16 juin prochain, précise France 3.

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