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Breve  

Deux des plaignantes contre Taoufik Bouachrine sortent du silence

Publié
Taoufik Bouachrine / Ph. AFP
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Soupçonné de traite humaine, d’agressions sexuelles et de viols, le directeur de publication d’Alyaoum24 et d’Akhbar Al Yaoum, Taoufik Bouachrine, est détenu depuis vendredi dernier. Au lendemain d’un point de presse de sa défense, deux des journalistes ayant porté plainte contre lui se sont exprimées sur l’affaire.

Ainsi, Khouloud El Jabri précise aux médias et sur les réseaux sociaux avoir été victime de «tentative de viol». Elle explique que «Bouachrine [la] convoquait anormalement à son bureau et tentait de [la] leurrer, [lui] demandant par ailleurs de rester plus tard que ses collègues à la rédaction, sous couvert de raisons professionnelles». Dans le bureau, la plaignante indique que son directeur «essayait de [l’]approcher en employant parfois la violence».

«Lorsque je lui en ai parlé ouvertement, il a commencé à me mettre des bâtons dans les roues concernant mon travail et a essayé de me faire plier, jusqu’à mettre fin à la web émission que je présentais», confie la journaliste.

De son côté, Naïma Lahrouri a choisi de s’exprimer sur l’affaire via sa page Facebook. La journaliste d’Alyaoum24 dit avoir été victime d’«agression» de la part de Taoufik Bouachrine, accompagnée de «violence, coercition, intimidation et menace d’extorsion».

Plus loin, elle indique ne pas être intimidée par la notoriété de ceux qui la mettraient au défi. Elle ajoute que «ceux que [sa] plainte a gêné cautionnent le fait que leur sœur, leur fille, leur épouse ou leur mère garde le silence en cas de violation de la dignité et de l’honneur».

L’audience de Taoufik Bouachrine est prévue le 8 mars à la cour d’appel de Casablanca. Sa défense, assurée par l’avocat Mohamed Ziane, a d’ores et déjà dénoncé «des irrégularités» dans cette affaire, voire un «complot». Le journaliste est quant à lui en détention à la prison d’Aïn Borja.

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