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Affaire Paradise Beach Resort : Droit de réponse de Larbi Tadlaoui

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Suite à notre article daté du 12 décembre 2017 consacré à la mobilisation à Londres d’un collectif d’investisseurs dans le projet immobilier Paradise Beach Resort, M. Larbi Tadlaoui, promoteur du projet, nous a fait part d’un droit de réponse par la voie de son conseil juridique agissant de Paris et transmis à notre rédaction via son correspondant au Maroc.

Il tient par ce courrier à «corriger différentes informations», contenues dans le communiqué adressé à la presse par les organisateurs de la manifestation tenue devant l’ambassade du Maroc le 11 décembre 2017.

«Ce ne sont pas 800 investisseurs, ni des centaines qui ont manifesté, mais un petit groupe d’une trentaine de personnes qui continuent à protester (…) L’immense majorité des investisseurs ont monté un comité pour trouver une solution à l’amiable aux difficultés actuelles en écrivant à toutes les parties : chef du gouvernement, Wali, ministre du tourisme, banque etc.», est-il indiqué dans ce droit de réponse.

Celui-ci conteste par ailleurs toute allusion faite à la culpabilité de M. Tadlaoui, «innocenté par la Cour d’appel de Tanger de tout crime d’escroquerie». La lettre précise dans ce sens qu’«il n’y a jamais eu de fraude ou d’escroquerie, mais un retard important dû à l’absence d’infrastructures hors site en raison de négligence des autorités locales et d’Amendis (…)».

Dans le même contexte, et dans un courrier séparé adressé à Yabiladi quelques temps auparavant par le même cabinet d’avocat casablancais qui défend les intérêts de M. Tadlaoui, M. John Hanrahan se présentant comme «client du Paradise Golf & Beach Resort, et en tant que membre du comité composé de clients et de la société Atlantic Beach Paradise Resort S.A.R.L, représentant la grande majorité des clients», s’inscrit lui aussi en «faux» contre le chiffrage des manifestants tel que cité dans notre article.

Ce groupe de protestataires, écrit-il, «ne représente pas et n’a certainement pas le droit de parler en mon nom ou bien au nom de beaucoup d’autres. Ils sont un petit groupe d’investisseurs qui se réunissent autour d’une page Facebook appelée Coreteam. (…) fortement censurée (…) Ce forum n’est pas transparent».

«Aucun des membres du comité n’a pris part à ces manifestations, parce que, comme moi, ils croient qu’il y a peut-être une meilleure façon de procéder. Ce devrait être par la négociation, le compromis et l’arbitrage», ajoute-t-il.

«Le principal objectif est le même pour tous ceux qui participent à ce développement et il est très simple : livrer le projet et/ou indemniser. C’est pourquoi le Comité a été formé. Moi et d’autres, souhaitons travailler avec la Société Atlantic Beach Paradise Resorts SARL, les membres du gouvernement marocain, la Banque Populaire, les autorités locales de Tanger et, en vérité, tous ceux qui peuvent aider (…) à une conclusion satisfaisante pour tous».

Yabiladi publie les éléments de ces deux droits de réponse qui font directement référence au contenu de notre article, conformément aux dispositions du Code de la presse en la matière, sans toutefois entériner l’une ou l’autre des versions contradictoires des parties prenantes quant à leur représentativité dans cette affaire, s’agissant de groupes qui revendiquent, chacun de son côté, la légitimité de prise de parole au nom de la majorité des clients. 

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