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Faible prévalence du VIH au sein de la population générale, selon l’ONUSIDA

Publié
Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. ONUSIDA
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Alors que le Maroc entame en 2018 sa trentième année de riposte au VIH, l’ONUSIDA souligne dans un communiqué «les efforts concertés dans le pays», qui ont permis une baisse de 42% des nouvelles infections à VIH depuis 2010. Un chiffre largement supérieur à la baisse de seulement 4% recensée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

L’organisme onusien souligne que la couverture du traitement anti-VIH a également augmenté dans le pays, passant de 16% en 2010 à 48% en 2016. «Le Maroc est également parvenu à maintenir une faible prévalence du VIH au sein de la population générale (0,1%)», note-t-il également.

Reste que certains points doivent encore être améliorés. Les données indiquent que la prévalence du VIH est élevée au sein des populations à plus haut risque d’infection à VIH, notamment les professionnelles du sexe (1,3%), les consommateurs de drogues injectables (7,9%) et les migrants (3%). «Le Maroc intensifie ses efforts pour atteindre les populations clés par l’intermédiaire de programmes de prévention combinée, du traitement substitutif pour les consommateurs de drogues et de l’accroissement du dépistage du VIH.»

Fin 2016, on estimait à 22 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Maroc, à moins de 1 000 le nombre de nouvelles infections au VIH et à moins de 1 000 le nombre de décès dus au sida.

«Le Maroc est un modèle pour les autres pays et atteindra les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020. Il est important d’être optimiste ; je suis moi-même un incorrigible optimiste», a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, qui s’est rendu dans le royaume afin de montrer son soutien à l’occasion de ce trentième anniversaire de la riposte au VIH.

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