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Grand Angle

Noor Midelt : Trois entreprises internationales répondent à l’appel d’offres

La Saoudienne ACWA Power a confirmé sa proposition, à l’instar d’Engie. En revanche, EDF Energies Nouvelles ne s’est pas encore exprimée publiquement.

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La centrale solaire Noor, près de Ouarzazate. DR
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Le Maroc a attiré des offres de la société française Engie SA et EDF Energies Nouvelles pour construire à l’horizon à 2020 800 mégawatts d’énergie solaire à travers Noor Midelt, indique le média Bloomberg Markets.

ACWA Power a elle aussi confirmé sa proposition et déclaré qu'elle s’attend à soumettre une proposition financière en avril ou mai. Engie a également confirmé son offre, tandis qu'EDF Energies Nouvelles s’est abstenue de tout commentaire.

Les entreprises françaises, ainsi que ACWA Power International, basée à Riyad, ont mené des appels d’offres le mois dernier pour des contrats d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction, a déclaré Obaid Amrane, membre du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable.

Le Maroc rejoint ainsi une initiative régionale visant à développer les énergies renouvelables. Le pays importe la quasi-totalité de son énergie et possède de faibles réserves de pétrole et de gaz naturel, contrairement à l’Algérie et à l’Égypte voisines, rappelle Bloomberg Markets. Dans le but de réduire ses achats à l’étranger, il prévoit de produire plus de 40% de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici la fin de la décennie. Le gouvernement attribuera des contrats pour les projets solaires – comprenant deux installations de 400 mégawatts – d’ici la fin de l’année, et les usines pourraient sortir de terre d’ici deux ans et demi, a déclaré M. Amrane à Abu Dhabi.

Un prêt de 4 milliards de dirhams

En décembre dernier, la Banque mondiale avait émis un prêt de 400 millions USD (environ 4 milliards de dirhams) pour cofinancer Noor Midelt, le plus grand complexe solaire du plan Noor, globalement estimé à 2,2 milliards USD (environ 22 milliards de dirhams, selon Les Echos. A ses côtés figuraient également cinq autres bailleurs de fonds – de traditionnels partenaires du Maroc –, notamment la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI).

De plus, en mars dernier, dans le cadre des préparatifs au lancement de la phase d’exploitation des centrales solaires Noor II et Noor III, prévue début 2018 à Ouarzazate, Masen, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), ainsi que le groupe espagnol d’ingénierie et de construction Sener, avaient signé une convention de partenariat. Objectif : la formation de personnes aux métiers liés à l’énergie solaire à concentration. Au total, 100 personnes sont concernées.

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