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Procès sur le rachat par la ville d'une salle de prière à Nice

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Le tribunal administratif de Nice a examiné hier, mercredi 7 juillet, la requête déposée par l’association El Baraka, demandant la suspension du droit de préemption de la municipalité, sur les locaux d’une salle de prière. Le 9 juin dernier, la ville de Nice était intervenue pour bloquer l’achat de la salle par cette association musulmane. La décision a été mise en délibéré, rapporte aujourd’hui, Nice Matin.

«La commune a acquis d'autres biens non loin de ce local. Sa démarche s'inscrit dans une perspective de reconquête sociale et urbaine. La Ville aurait préempté de la même manière une épicerie ou une crêperie», a indiqué l’avocate de la municipalité, Me Brigitte Charles-Neveu avant d’ajouter qu’ «en signant le compromis de vente, l'association savait fort bien qu'elle s'exposait à une possible préemption».

Cependant, Me Laura Lopez, avocate de l’association El Baraka, estime que l’argument de «requalification urbaine» invoqué par la municipalité, n’est pas justifié. «Cette question d'habitat insalubre à rénover n'a aucun rapport avec l'activité associative en cause. (…) La vraie raison, c'est que la présence de ce lieu de culte musulman, surtout à côté d'une église, fait désordre», a-t-elle déclaré.

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