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France : Les noms de deux invités du Moussem Festival créent la polémique

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Ph. DR.
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Le Moussem Festival de l’immigration et la tricontinentale est prévu les 6 et 7 janvier à Gennevilliers (France). Mais à quelques jours de son lancement, sa liste d’invités a fait réagir quelques internautes, rapporte Le Parisien. Dans le viseur, les noms de deux acteurs politiques accusés par certains utilisateurs sur Twitter d’être des «relais de terrorisme islamiste».

Ceux qui crient au scandale interpellent notamment la mairie de Gennevilliers et mettent en cause la présence d’Abdelaziz Chaambi, président de la Coordination contre l’islamophobie, ainsi que celle de Sonia Nour, employée à la mairie de La Courneuve.

Sur Twitter, ces internautes rappellent que Chaambi est fiché S depuis plusieurs mois. Par ailleurs, ils remettent en avant les propos de Sonia Nour concernant l’attaque de Marseille revendiquée par Daesh en octobre dernier, où la collaboratrice municipale a qualifié l’auteur de «martyr». L’épisode lui a coûté une suspension, mais cette décision a été cassée par le tribunal administratif de Montreuil.

Organisé sur deux jours par le Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP) ainsi que l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), le Moussem Festival de l’immigration et la tricontinentale se veut un rendez-vous imminent qui se déroule dans plusieurs espaces municipaux. Il rassemble acteurs de la société civile, chercheurs et élus locaux autour de l’antiracisme. Un événement qui comptera sur le soutien de Gennevilliers, malgré la polémique.

Répondant au déchaînement des internautes, Farid Bennani, militant du FUIQP, a en effet affirmé au Parisien que «certaines maladresses» sont instrumentalisées «pour mettre à mal l’émergence d’un antiracisme politique». Nasser El Idrissi, membre du bureau de l’ATMF, indique quant à lui être «encore en train de réfléchir» au maintien ou non des deux intervenants. «Nous n’étions pas au courant (…) Nous discutons entre nous. Nous ne savons pas encore s’ils seront présents», indique-t-il au quotidien français.

De son côté, la mairie a déclaré avoir répondu favorablement à requête de de l’ATMF «sans regarder la liste des invités». Pour Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, «chacun a droit à la liberté d’expression».

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