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Une observatrice norvégienne expulsée de Laâyoune

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Une observatrice norvégienne a été expulsée de Laâyoune. Ph. Wikipedia
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Une observatrice norvégienne a été expulsée jeudi 14 décembre après avoir été arrêtée à Laâyoune par la police marocaine, qui l’a contrainte à se rendre à Agadir, a expliqué l’intéressée à l’agence de presse espagnole EFE.

Tone Moe avait été accréditée en tant qu’observatrice lors du procès de Gdim Izik. Elle s’était rendue à Laâyoune mercredi dernier, pour se réunir avec les familles des condamnés et visiter les détenus dans le centre d’arrêt dit de la «Prison noire».

D’après elle, cette visite a été effectuée au nom de la «Fundación Sáhara Occidental», dont le siège est établi en Espagne.

En quittant l’hôtel où elle séjournait, un policier l’aurait approchée et obligée à retourner dans l’établissement. Plus tard, plus d’une vingtaine d’agents de police se seraient rendus à l’hôtel pour lui notifier qu’elle n’avait pas l’autorisation de se rendre à la prison et qu’elle n’était «pas la bienvenue» en sa qualité d’observatrice internationale. Ils ont toutefois indiqué qu’elle pouvait rester au Sahara occidental en tant que touriste.

Les policiers l’auraient ensuite accompagnée jusqu’à la station de taxis de Laâyoune, où ils l’auraient contrainte à monter à bord d’un taxi, à destination d’Agadir.

Ils lui ont cependant fait savoir qu’elle pouvait poursuivre son séjour et ses activités tant à Agadir qu’à Rabat, où sont installées d’autres familles des condamnés de Gdim Izik, mais pas dans la région sahraouie.

Aucune source officielle marocaine ne s’est prononcée sur l’expulsion de la Norvégienne, d’après l’agence EFE. En 2016, la police marocaine a procédé à l’expulsion de 93 personnes, toutes en faveur de la thèse séparatiste défendue par le Front Polisario, notamment des avocats, des journalistes et des membres d’ONG.

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