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Grand Angle

Le cousin d’Ibrahim Affelay dénonce les conditions de détention des étrangers en Espagne

A sa libération d'un Centre d'Internement des Etrangers (CIE) à Barcelone après 13 jours de détention, Farid Affelay a vivement dénoncé les conditions de détention des étrangers en Espagne. Le cousin du footballeur Ibrahim Affelay du FC Barcelone et ses soutiens associatifs affirment que les CIE sont pires que les prisons, car il ny 'existe «aucune régulation». Son cousin n'était pour rien dans la libération.

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Le CIE de Barcelone
Temps de lecture: 2'

Farid Affelay, cousin du joueur de foot d’origine marocaine Ibrahim Affelay, a fait la dure expérience d'avoir été interné dans le Centre d'Internement des Etrangers de la zone franche de Barcelone, et après sa sortie le 21 juin dernier, il ne s'est pas privé de critiquer les conditions de détention. Des conditions «très dures». Même après sa remise en liberté, Farid Affelay se sent encore «terrifié et nerveux», a t-il avoué lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au siège du collectif «Ronda de abogados», relaie la presse espagnole.

Farid Affelay avait été arrêté le 8 juin. Cela faisait 5 ans que le cousin du milieu offensif barcelonais vivait en situation irrégulière en Catalogne. Il avait déjà reçu un ordre d’expulsion de la part des autorités locales. C’est principalement «grâce à sa cousine Samira qui lui est venu en aide et non grâce à Ibrahim» qu’a été libéré Farid Affelay, a confié son avocat Sergi Santacana, cité par l’agence EFE. «C’est elle qui avait toute la documentation requise» a-t-il précisé. Résidant depuis 15 ans en Espagne, à Mataró, Samira est très active dans la vie associative locale et a pu apporter l'aide necessaire à son cousin.

Elle affirme que son cousin a beaucoup maigri durant les 13 jours de détention, parce-que «la nourriture est très mauvaise», explique-t-elle, se disant par ailleurs indignée des conditions d'incarcération. Elle met également en avant le pouvoir arbitaire des autorités espagnoles sur les détenus. «Il pouvait être expulsé à tout moment», s'exclame-t-elle. L'avocat du collectif Ronda ajoute que les conditions de détention sont pires que dans les prisons espagnoles, car «il n'y a aucun type de régulation» dans les CIE.

Farid se dit quant lui «chanceux» d’avoir pu échapper à l’expulsion. «Nous n'avions pas accès aux livres ou tout autre type de divertissement», a précisé Affelay avant d’ajouter que «d'autres détenus sont toujours là, vivant dans la crainte de l'expulsion et incapables de se défendre». Pour le Collectif, la situation de Farid illustre celles de nombreux immigrés qui sont régulierement arrêtés et expulsés de façon arbitraire.

Faisant partie de la même famille, Ibrahim et Farid Affelay ne se connaissent pas vraiment. La famille du joueur barcelonais avait immigré aux Pays-Bas, alors que celle de Farid est restée à la ville d’Al Hoceima, au nord du Maroc.

Malheureux
Auteur : ali82
Date : le 28 juin 2011 à 17h09
Et le régime du maroc dans tout ça ? Il ne peut pas défendre ces ressortissants comme font tous les pays qui se respectent ?
Si on pouvait élire les gens qui nous gouvernent peut être qu'ils feraient plus d'efforts ..
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