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L’organisation non gouvernementale Amnesty International exige la libération des activistes et journalistes détenus du Hirak, indique un article publié aujourd’hui sur le site officiel de l’ONG domiciliée à Londres.
«Les autorités doivent libérer Nasser Zefzafi ainsi que les autres détenus pour avoir manifesté pacifiquement ou pour avoir couvert des manifestations et les avoir diffusé en ligne.»
Amnesty International s’est particulièrement intéressé au cas de Nasser Zefzafi, figure de proue du mouvement qui a commencé il y a un an dans la région du Rif, et au journaliste Hamid Mahdaoui.
Détenu depuis le 29 mai, Zefzafi est actuellement jugé par la cour d'appel de Casablanca. D'autre part, le journaliste Mahdaoui avait été arrêté pour avoir manqué d'alerter la police contre un homme qui lui aurait confié qu'il projetait d'envoyer des armes afin de déclencher une guerre.
Commentant la situation des détenus du Hirak, l'ONG internationale a indiqué que «la détention provisoire ne devrait être utilisée qu'à titre exceptionnel et ne devrait jamais constituer un châtiment. La cour d’appel du tribunal de Casablanca a refusé la libération sous caution de 50 des 54 détenus du Hirak».
Amnesty ajoute que la cour d’appel du tribunal devrait garantir le droit à un procès équitable pour tous les accusés, «y compris l’exclusion des déclarations obtenues sous la torture, les mauvais traitements ou la coercition».
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