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Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc répond aux accusations du ministre Algérien Messahel

Publié
Image d'illustration./DR
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Le ministre des Affaires Etrangères d’Algérie, Abdelkader Messahel a accusé, le vendredi 20 Octobre 2017, «les banques marocaines de blanchir l’argent du hachisch».

Le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) n'a pas tardé à réagir. «L'ensemble du secteur bancaire marocain s’insurge vigoureusement contre ces allégations graves et mensongères», déclare le GPBM. Déplorant l'ignorance totale et flagrante dès règles de gouvernance et d'éthique qui régissent les activités des banques marocaines dans le monde et bien entendu sur le continent africain de la part du ministre.

«De la reconnaissance des instances internationales notamment la Banque Mondiale, le FMI et le groupe intergouvernemental de référence mondiale le "GAFI" (Groupe d’Action Financière), des agences de notation et des observateurs de la finance dans le monde, le secteur bancaire marocain est cité comme référence dans la région MENA et en Afrique par sa solidité, ses performances et son respect des règles prudentielles les plus avancées particulièrement les normes Bâle II et III, IFRS, ...»

Le GPBM rappelle que le Maroc est membre fondateur du GAFI, et que «les établissements bancaires marocains associés à des banques internationales de renom, sont encadrés par une législation bancaire des plus modernes avec des normes avancées de lutte contre le blanchiment de capitaux et sont soumis à une supervision bancaire rigoureuse et en continu par la banque centrale du Maroc (Bank Al Maghrib).»

Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc conclut en se réservant tous les droits de recours contre les graves déclarations du ministre des affaires étrangères d’Algérie.

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