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Breve  

Messahel accuse le Maroc de blanchir l’argent de la drogue en Afrique

Publié
Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères algérien / DR
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Visiblement les appels lancés, en décembre 2016, par des proches du Bouteflika pour une refonte de la diplomatie algérienne sont restés sans suite. En témoigne les récents dérapages du ministre des Affaires étrangères à propos du Maroc. Incapable d’expliquer la forte percée des investissements marocains en Afrique, y compris dans des zones autrefois réputées proches de l’Algérie, Abdelkader Messahel a opté pour la fuite en avant.

Face à des hommes d’affaires locaux, il a tout simplement accusé le royaume de «recycler l’argent du haschisch via ses banques dans le continent». Et d’ajouter que les compagnies opérant en Afrique «ne transportent pas uniquement des voyageurs», rapporte le site TSA. «Beaucoup parlent de la présence marocaine sur les marchés africains, en réalité, il n’y a rien», a-t-il surenchéri.

Les divagations du chef de la diplomatie algérienne tranchent avec les souhaits exprimées auparavant par Lakhdar Ibrahimi et Chakib Khelil. Les deux hommes du clan présidentiel avaient appelé de leurs vœux l’élaboration d’une nouvelle politique africaine de l’Algérie. L’année dernière, le ministère des Affaires étrangères, alors dirigé par Ramtane Lamamra, avait organisé un forum sur les investissements algériens en Afrique. Une réunion marquée par une faible présence des décideurs économiques du continent et au cours de laquelle les criantes divergences entre les ministres et le président du patronat ont été au coeur de la polémique.

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