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Grand Angle

Le Maroc réitère son offre de formation des imams en Espagne

Depuis les attentats terroristes de Las Ramblas et Cambrils, les 17 et 18 août derniers, les officiels marocains se relaient pour proposer au gouvernement espagnol de former ses imams. Une disposition réitérée, hier à Almeria, par le secrétaire général du CCME. Jusqu’à présent, Madrid n’a pas encore répondu aux multiples offres de Rabat.

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Photo d'illustration. / DR
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Le Maroc relance son offre de former des imams espagnols. Après les déclarations en ce sens du directeur de l'Institut Mohammed VI de formation des imams morchidines et morchidates, c’est au tour du secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME) de réitérer la disposition de Rabat à aider le pays ibérique dans «cette guerre» contre l’islamisme radical et ce par la formation des imams de ses mosquées.

Abdellah Boussouf, qui participait hier à une rencontre à Almeria consacrée à l’islamophobie et au terrorisme jihadiste, a tenté de dissiper les inquiétudes de certains milieux en Espagne, affirmant que «la sécurité de l’Espagne fait partie de la sécurité du Maroc», rapporte l'agence EFE. Le numéro 2 du CCME a enchainé par un autre message de la même teneur, assurant que «le Maroc ne constituera jamais une menace pour l’Espagne».

Madrid hésite encore à répondre aux offres marocaines

Officiellement les autorités de Madrid n’ont pas encore répondu aux multiples offres émanant de Rabat pour la formation des imams. Le sujet est très délicat, sachant que d’influents centres de pouvoirs en Espagne redoutent les conséquences d’une mainmise du Maroc sur la communauté musulmane dans ce pays.

A ces appréhensions s’ajoute l’entrée en lice des intervenants locaux qui souhaitent également saisir cette opportunité et s’ériger en formateurs, à l’instar de la FEERI (Fédération des entités étatiques religieuses islamiques). Une organisation qui entretient de froides relations avec Rabat depuis la désignation en 2012 de Mounir Benjelloun, un membre d’Al Adl Wal Ihsane, à sa tête.

L’épineuse question du contrôle des prêches dans les mosquées éparpillées en Europe était examinée, hier à Séville, par les ministres de l'Intérieur de six Etats de l’Union européenne et du Maroc.

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