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Code de la presse au Maroc : Le CMF exprime ses inquiétudes quant à la loi n° 88-13

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Photo d'illustration. / DR
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Le Centre pour la liberté des médias (CMF) a exprimé mardi son inquiétude quant au fait que plusieurs sites marocains d’information n’ont pas pu se conformer aux dispositions «draconiennes» de la loi sur la presse et l’édition et du statut du journaliste professionnel au Maroc. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le CMR rappelle que des journalistes ne satisfaisant pas les exigences réglementaires risquent de se voir infliger des amendes avant de cesser d’exercer.

«La loi comporte des dispositions sévères qui risquent d’en finir avec le paysage médiatique pluraliste, de priver les journalistes-citoyens de leur droit à la liberté d’expression et les citoyens de leur droit d’accès à l’information» ajoute le centre. Ce dernier dit aussi être inquiet de voir des journalistes privés de leur travail parce qu’ils exercent dans des journaux sans diplômes, et ce, malgré le fait qu’ils aient accumulé de l’expérience.

Le CMF pointe aussi du doigt la monopolisation du débat en cours sur la question de conformité de la presse digitale et des travailleurs des médias sans carte de presse. «La parole n’est donnée dans les médias nationaux qu’à deux organisations nationales de journalistes et d’éditeurs qui plaident pour la protection de la profession contre ce qu’elles appellent les "intrus" n’ayant "aucune qualification" et "ne respectant  pas les valeurs éthiques ou la déontologie professionnelle"», poursuit le communiqué.

Le CMF, association de droit marocain qui travaille pour la défense de la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information, émet également une série de recommandations dont l’appel à un débat public inclusif pour que toutes les parties et la redéfinition du terme «journaliste» dans la législation marocaine.

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