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En commémoration de la 15e journée mondiale contre la peine de mort, la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM) a réitéré ce mardi sa revendication d’un Maroc sans peine capitale.
Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, la CMCPM estime qu’il s’agit d’une nouvelle occasion pour «alerter les décideurs aux niveau gouvernemental, législatif et politique sur le fait que la peine de mort n'a plus d’argument pour exister dans le monde d'aujourd'hui». Le communiqué la qualifie de «punition cruelle dégradant la dignité humaine, irréversible et faisant référence à la notion de punition».
La coalition réaffirme sa position contre cette «violation flagrante du droit sacré à la vie, incompatible avec les exigences de la Constitution». Elle souligne aussi «l'importance de la grâce accordée à des détenus condamnés à la peine capitale» qui ont vu leur peine se transformer en prison à perpétuité. Un «indicateur positif qui doit se poursuivre et inclure le reste des personnes condamnées à mort dans toutes les prisons», poursuit le communiqué.
«La Coalition considère que le maintien de la peine de mort par les tribunaux marocains est contraire à la Constitution, en particulier aux chapitres 20 et 22. Elle demande aux organes de défense de pointer du doigt l'inconstitutionnalité des dispositions légales de la peine de mort.»
La CMCPM tire également à boulets rouges sur le gouvernement, condamnant le refus par l’exécutif des suggestions formulées par les participants à l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Enfin, la coalition appelle à une «réforme directe et large de la politique pénale» avec le choix d'une approche scientifique de la peine visant «à construire l'humain et le réconcilier avec son environnement communautaire».
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