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Grand Angle

Le rapport sur la non-exécution de projets à Al Hoceima comme trame du discours royal au parlement ?

Une fois de plus c’est le Palais qui donne le tempo à l’action politique. De retour au Maroc, le roi Mohammed VI a présidé cet après-midi une réunion consacrée à la présentation d’un rapport commandé par le souverain sur le retard dans l’exécution de projets à Al Hoceima.

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Le roi Mohammed VI / Archive - MAP
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Après des semaines de léthargie, la scène politique commence enfin à donner des signes de vie. Une fois de plus, c’est le Palais qui en est le moteur. Après des semaines de convalescence en France, suite à une opération chirurgicale, le roi a présidé lundi après-midi une réunion très attendue par l’opinion publique et ce depuis le discours de la fête du Trône du 30 juillet, consacrée à la présentation du rapport sur la non-exécution de projets inscrits dans le cadre du programme «Al Hoceima phare de la Méditerranée».

Un rapport faut-il le rappeler que le souverain avait confié, à l’issue du conseil des ministres du 25 juin, à l’Inspection générale de l’Administration territoriale, relevant de la tutelle du ministère de l’Intérieur, et l’Inspection générale des finances, dépendant du ministère des Finances.

En attendant le discours royal du 13 octobre au Parlement

Un communiqué du Cabinet royal annonce ce lundi 2 octobre que les ministres de l’Intérieur et des Finances «ont soumis et explicité, auprès de Sa Majesté le Roi, les conclusions des rapports commandités par le Souverain et portant sur l’exécution du programme de développement régional "Al Hoceima Manarat al Moutawassit"». Et de préciser que ces «rapports ont concerné les responsables en charge dudit programme au moment des faits, y compris ceux qui ne sont plus en poste à l’heure actuelle ; sachant que la convention instituant ce programme avait été signée devant le Souverain en octobre 2015 à Tétouan».

Pour l’instant il est encore prématuré de dire si des têtes vont tomber. Et pour cause le roi Mohammed VI «a donné Ses Hautes Instructions à la Cour des Comptes, pour qu’elle procède, dans un délai maximal de 10 jours, à l’examen de ce même sujet, et ce en vertu des prérogatives et compétences de la Cour en matière d’évaluation de l’exécution des projets publics, outre ses missions habituelles de contrôle des finances publiques», ajoute le texte du Cabinet royal.

Le délai de 10 jours exigé par le monarque nous amène directement au discours que le roi prononcera à l’occasion de la nouvelle année parlementaire, prévu le vendredi 13 octobre.

Le chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani, et le président de la Cour des comptes, Driss Jettou, ont également assisté à la réunion de cet après-midi.

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