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France : Banalisation du fait religieux en entreprise selon une étude

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Le «fait religieux» a beaucoup moins progressé cette année dans les entreprises que ces dernières années. / DR
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Le «fait religieux» a beaucoup moins progressé cette année dans les entreprises que ces dernières années. C’est ce que constatent principalement les auteurs de la cinquième étude annuelle publiée par l’Institut Randstad et l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE), relayée par l’AFP.

Dans le détail, en 2017, les deux tiers (65%) des cadres et managers ont observé des manifestations du fait religieux au travail, dont un tiers (34%) régulièrement. Ils étaient respectivement 64% et 28% en 2016, après une forte progression les deux années précédentes, puisqu’en 2014, moins d’un cadre sur deux (44%) avait été confronté à ce type de situation - et seulement un sur neuf (12%), régulièrement.

«L’enquête 2017 confirme la banalisation du fait religieux en entreprise. Elle donne aussi à voir son plafond, souligne Laurent Morestain, secrétaire général du groupe Randstad. Elle témoigne du poids des entreprises qui, par leur secteur d’activité et/ou leur implantation géographique, présentent une porosité au fait religieux.»

Les auteurs du rapport remarquent, à l’instar de l’édition précédente, que les principales manifestations concernent principalement des demandes et pratiques personnelles. C’est le cas du port d’un signe religieux visible (22%), puis la demande d’absence (18%), la demande d’aménagement du temps de travail (12%) et la prière pendant une pause (10%). Elles ne posent pas de problème et ne nécessitent pas d’intervention de la hiérarchie, un chiffre stable par rapport à 2016 (53%).

A contrario, les cas conflictuels (refus de travailler avec une femme ou sous ses ordres, de réaliser certaines tâches, prosélytisme…) restent minoritaires : ils représentent 7,5% de l’ensemble des faits recensés en 2017 contre 6,7% en 2016.

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