Casablanca : Le cabinet Diorh livre les résultats d'une étude sur les salaires au Maroc

Diorh, cabinet de conseil dans le développement et l’optimisation des ressources humaines, a organisé une conférence, aujourd’hui à Casablanca, pour présenter les conclusions d’une enquête portant sur le niveau de rémunérations au sein des entreprises structurées au Maroc dans plus de 14 secteurs.

Parmi les conclusions de l’enquête, les écarts importants entre les dirigeants et les non-cadres au sein des entreprises marocaines, tous secteurs confondus. En outre, les salaires des dirigeants au Maroc sont beaucoup plus élevés que ceux basés en Espagne, en Allemagne ou en France. En revanche, les salaires de cette même catégorie se situent au même niveau lorsqu’ils sont comparés à ceux des dirigeants en Tunisie ou en Roumanie.

Autre constat : les jeunes diplômés issus des écoles étrangères d’ingénierie et de commerce ont plus de facilités pour décrocher un emploi que ceux issus du système éducatif public, et ce avec une marge de 20% de différence. En revanche, l’évolution du salaire des diplômés à l’étranger s’estompe à moyen terme. Ainsi, de meilleures progressions sont enregistrées au bout de trois ans, quelle que soit l’origine du diplôme.

La présentation des résultats de l’enquête menée par le cabinet a été également l’occasion d’aborder la problématique de la compétitivité du Maroc sur le front des ressources humaines. A ce propos, Lahcen Haddad, ancien ministre du Tourisme, a fait savoir que le Maroc est compétitif en termes de main d’œuvre, mais qu’il l’est beaucoup moins en ce qui concerne les postes du top management. «La faible compétitivité du Maroc dans cette dernière catégorie est due principalement à la logique trop technique dans laquelle est inscrit le système éducatif national», a expliqué le ministre.