le SMAP Immo 2011 de Paris a enregistré une baisse d'environ 5 000 visiteurs, soit de 10% de son public. Le salon de l'immobilier, qui s'est tenu du 2 au 5 juin au Parc des Expositions de Paris, a accueilli 45 000 personnes cette année, au lieu de 50 000 en 2010, rapporte les organisateurs cités par la MAP.
Samir Chamah, PDG du groupe SMAP Immo, se dit «très satisfait» de cette 8e édition. L'affluence et les résultats enregistrés démontrent que le secteur sait faire face à la crise ; «on a pu relever un défi», estime-t-il. Côté promoteurs et banques, même constat positif. Les deux mettent l'accent sur «l'importance des transactions immobilières réalisées», explique la MAP. Aucun ordre de grandeur n'a toutefois été donné.
Un aspect expliquerait ces bons résultats : l'offre immobilière s'est diversifiée au Maroc, selon M. Chamah, aussi bien géographiquement que sur le plan financier. Au SMAP, les acheteurs potentiels peuvent trouver des logements situés presque n'importe où au Maroc. Les prix varient entre 22 000 euros pour des logements économiques, à plusieurs millions d'euros pour le haut de gamme, explique-t-il.
Certaines tendances se seraient dégagées. Des financements auraient surtout été sollicités auprès des banques pour le logement économique. Plusieurs des 7 banques présentes auraient eu en moyenne 1500 visiteurs par jour. Côté promoteurs, «des dizaines de concrétisations de contrats» sont évoqués selon la MAP. Un chiffre moins impressionnant, mais il faut y ajouter les «prises de contact avec les clients potentiels qui préfèrent visiter les biens proposés sur place avant de décider».
Un certain scepticisme s'est dégagé cette année au SMAP Immo. Les conférences de conseils juridiques auraient connu une très grande affluence. Les risques liés à un investissement immobilier au Maroc sont vraisemblablement présents dans les esprits des acheteurs.