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Des mots que tous attendaient. Après la mort, samedi 12 août, d’une manifestante antiraciste en marge d’un rassemblement de militants d’extrême droite, à Charlottesville, Donald Trump a dénoncé, lundi 14 août, les «violences racistes» survenues dans cette ville de Virginie, selon l’AFP.
«Le racisme, c’est le mal», a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche. «Et ceux qui provoquent la violence en son nom sont des criminels et des voyous, y compris le KKK (ndlr : Ku Klux Klan), les néonazis, les suprématistes blancs et d’autres groupes haineux qui sont répugnants face à tout ce qui nous est cher en tant qu’Américains.»
«Tout ceux qui ont agi de manière criminelle lors des violences racistes de ce week-end devront répondre de leurs actes devant la loi, justice sera rendue», a-t-il ajouté.
Deux jours après l’attaque contre des manifestants antiracistes à Charlottesville qui a fait un mort et 19 blessés, Donald Trump a eu des mots bien plus durs pour qualifier cette attaque que ceux utilisés ce week-end. Journalistes et hommes politiques ont été nombreux à lui reprocher ses premières réactions : «Nous condamnons dans les termes les plus forts ces démonstrations flagrantes de haine, de bigoterie et de violence de tous les côtés, de nombreux côtés», avait-il ainsi déclaré dans un premier temps sans identifier les auteurs.
Une réaction qui a provoqué la démission de Kenneth Frazier, PDG des laboratoires Merck et conseiller économique de l’occupant du bureau Ovale. «En tant que PDG de Merck et en mon âme et conscience, j’estime de ma responsabilité de prendre position contre l’intolérance et l’extrémisme», a-t-il dit dans un tweet diffusé lundi sur le site de Merck.
— Merck (@Merck) 14 août 2017
Plus tôt dans la journée, le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions, a qualifié cette attaque d’attentat terroriste. «Cela correspond à la définition de terrorisme intérieur», a-t-il dit lors d’une interview sur la chaîne ABC.
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