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Amnesty International : 66 détenus du Hirak disent avoir subi des actes de torture en détention

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Amnesty International rapporte des allégations de torture fondées sur les compte-rendus des avocats des détenus du Hirak. / Ph. DR
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Amnesty International a publié vendredi 11 août le compte-rendu de plusieurs détenus du Hirak qui ont affirmé avoir été torturés par la police durant leur détention.

Selon l’ONG, environ 66 personnes, arrêtées pendant des manifestations à Al Hoceima, ont déclaré avoir été «battues, étouffées, dénudées, menacées de viol et insultées par la police, parfois pour les forcer à ‘avouer’». L'ONG appelle les autorités marocaines à «assurer une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur les revendications [des détenus] et pour tout ‘aveu’ extrait sous la contrainte d'être exclus des procédures de procès».

Sur la base de plusieurs récits relatés par les avocats des détenus du Hirak, Amnesty International mentionne Nasser Zefzafi, Rabie Al Ablaq, Omar Bouhrass et Imad El Attabi.

L’ONG affirme que Rabie Al Ablaq, arrêté le 28 mai dernier, a déclaré «avoir été étouffé en se voyant remplir la bouche d’un chiffon imbibé d'un liquide âcre, s’être fait enlever ses vêtements et avoir été menacé de viol par des hommes masqués par le biais d’une bouteille s’il ne signait pas les rapports d'interrogation».

La même source indique qu'Omar Bouhrass, arrêté le 3 juillet dernier, a déclaré au juge d'instruction, selon ses avocats, que «la police [l’a] battu en lui ordonnant de dire ‘vive le roi’, [l’a] dépouillé de ses sous-vêtements, a cassé deux de [ses] dents, et [l’a] menacé et insulté suite à [son] arrestation à Al Hoceima».

D'autre part, l'avocat de Nasser Zefzafi a déclaré à Amnesty que «les policiers l’ont battu en prison et ont menacé de violer sa mère âgée devant lui».

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